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Mesdames, Messieurs,
Nous voici réunis pour un dernier au revoir à celle qui fut une grande militante féministe, une ardente défenseuse de l’égalité et de la protection des plus démunis mais avant tout une femme exceptionnelle d’implication et de dévouement.
Janet était administratrice de l’AAE depuis déjà 30 années quand j’en ai pris la présidence en 2012
- administratrice de l’AAE depuis le mai 1982,
- secrétaire adjointe d’octobre 83 à juin 87
- et Vice-Présidente du 23 juin 1987 à ce jour.
Depuis 1996, elle était également Présidente de l’ALJ, Association pour le Logement des Jeunes, association cousine de l’AAE.
JANET restera dans nos mémoires à tous, cela ne fait aucun doute ; elle aura marqué très positivement l’association ; une association pour laquelle elle avait un attachement tout particulier, si particulier qu’elle avait accepté à ma demande de rester vice-présidente après la période difficile traversée, non pas pour faire de la figuration mais pour participer activement aux nécessaires mutations.
Alors, puisque ce souvenir est notre lien commun aujourd’hui, pourquoi ne pas se souvenir, ensemble, de son engagement associatif, de ce que Janet a apporté à l’AAEs ?
Janet, c'était un pilier et l’histoire de notre association, 32 années de bénévolat au service de celles et ceux que notre société a quelque peu laissé en marge.
Souvenons-nous de cette petite bonne femme d’un tempérament et d’un dynamisme exceptionnels, de son caractère combatif, toujours tournée vers l’autre et pour l’autre.
Souvenons-nous de ses prises de position souvent audacieuses.
Souvenons-nous de son courage. Pourtant malade, nous n’en savions rien et elle ne laissait rien transparaître. Pas un mot, pas une plainte mais une présence toujours aussi active et pertinente. Le 10 juillet dernier, elle participait à mes côtés aux entretiens d’embauche de notre nouveau directeur du pôle social.
Nous nous rappellerons qu’aujourd’hui, en ce jour triste, il fait beau et bon.
Le malheur de l’avoir perdue, ne doit pas nous faire oublier, le bonheur de l’avoir connue.
José SZYMANIAK
