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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 08:40

je me permets de vous demander de diffuser largement le lien suivant et la piéce jointe portant sur l'"opération éclairage" organisée par l'association Droit au vélo qui se tiendra jeudi prochain de 16 à 19h à Dunkerque prés de l'embarcadére du Texel :



A diffuser.
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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 17:20

Conférence inaugurale lundi 6 décembre 2010

 de 17 à 19 heures

 

 Université du Littoral Côte d’Opale- Amphithéâtre Schumpeter – Centre Lamartine en partenariat avec Des savoirs à Dunkerque

 

 

Dunkerque, vers une ville créative

 

 

Objectifs, pourquoi EcoPolis ?

 

Le Lab.RII / Université du Littoral Côte d’opale – Lille Nord de France  avec des représentants de la société civile de Dunkerque  a développé un groupe de réflexion et de travail sur les perspectives et les trajectoires d’évolution des villes industrielles et portuaires subissant la crise de l’industrie lourde.

 

Quelles activités alternatives pour une ville créative et  innovante ? L’écologie industrielle, les innovations vertes, le « green business », etc. Sont-ils des pistes de mise en  chantier de nouvelles méthodes de restructuration économique ? Si oui, quelles compétences, quelles initiatives ?

 

Dans quels domaines investir pour construire un  projet socio-économique au niveau territorial (les compétences, les infrastructures, les réseaux, …) ? La grande industrie supporterait-elle de nouvelles contraintes et par quels moyens pourrait-elle être « convaincue » ? N’est-il pas urgent d’attirer et d’engendrer de nouvelles activités et entreprises créatrices d’emplois dans des activités annexes, complémentaires ou déconnectées pour revoir le schéma local d’innovation ?

EcoPolis, pour qui ?

 

« Ecopolis » regroupe des représentants de plusieurs disciplines du savoir et d’horizons professionnels variés: économie, sociologie, aménagement, histoire, lettres et arts, architecture, droit, médecine, ingénierie, etc. Son activité principale est de formuler des propositions concrètes dans le large champ du Développement Durable. Il entreprend des études au profit des institutions publiques, privées et associatives et organise des débats publics et diffuse leurs résultats via une lettre d’informations, des publications d’ouvrages mais aussi des colloques et séminaires.

 

Une conférence inaugurale le lundi 6 décembre 2010

 

Lundi 6 décembre 2010 aura lieu à Dunkerque une conférence inaugurale afin de présenter le projet et le programme de recherche à mettre en route.

 

De 17 à 18 heures : présentation d’EcoPolis par ses membres fondateurs.

 

De 18 à 19 heures : conférence / débat animés par Christine Liefooghe (Université Lille I) Représentante du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer

 

 

Page facebook à consulter :

http://www.facebook.com/profile.php?id=1521465704#!/pages/EcoPolis/112337192121481

 

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 08:31

«Remettre au centre de la politique la poursuite du bien commun», en finir avec une présidence «oublieuse de l’intérêt général et de la parole donnée»: les propositions d'Eva Joly, députée européenne Europe Ecologie pour changer de modèle de développement.

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pave.jpgLes Roms. Les retraites. Les biens mal acquis. A priori rapprochés uniquement par les hasards du calendrier, ces trois dossiers sont bien plus liés qu’ils ne le paraissent à première vue. Chacun apporte une nouvelle illustration de ce que le sarkozysme est une idéologie en faillite, comme le modèle de développement qu’il prétend promouvoir.  

 

Les Roms, d’abord. Le Président de la République a beau prétendre le contraire, il ne sort pas grandi de son bras de fer avec les institutions européennes. Parce que sa politique à l’égard de cette partie de la population est bel et bien honteuse et discriminatoire ; et parce que le discours ambiant qui l’englobe, celui sur les « Français d’origine étrangère » et leurs tares supposées, est contraire à l’idée même de vivre ensemble et aux principes qui fondent l’Union européenne. Que la Commission européenne se soit jusque-là abstenue de déclencher une procédure contre la France suite à l’engagement de celle-ci de modifier sa législation, ce qui ne préjuge absolument pas de ce qu'il adviendra ensuite et prouve bien qu’il y a un problème, n’y change absolument rien. La Commissaire Reding a d'ailleurs rappelé récemment qu'elle restait particulièrement vigilante.

 

Les retraites, ensuite. Celles-ci sont désormais « réformées », en dépit de l’opposition massive des citoyens à ces mesures. Alors qu’il s’agissait d’opérer de véritables choix de société, qui engageront le pays pour de très nombreuses années et ses habitants pour le reste de leurs vies, aucune place n’a été laissée au débat ni à la négociation. Pour peu qu’on fasse remarquer à M. Sarkozy que ses décisions sont synonymes d’un renforcement de l’injustice sociale, puisqu’elles ne frapperont pas les catégories les plus aisées, qu'elles mettront les catégories plus faibles encore plus sous pression et qu'elles toucheront beaucoup plus les femmes que les hommes, il balaie ces observations d’un revers de main et impose tout de même selon son bon plaisir.

 

Quant à l’affaire des « biens mal acquis », à propos de laquelle la Cour de Cassation vient de rendre une décision retentissante, elle démontre à quel point certaines paroles prononcées un soir, place de la Concorde, avaient peu de valeur. Loin de mettre fin à la Françafrique et de faciliter la lutte contre les dictatures et contre l’accaparement des ressources des pays du sud, M. Sarkozy a contribué à les renforcer. Alors que des dispositifs auraient pu être introduits dans la législation française pour faciliter la poursuite de Chefs d’Etats étrangers soupçonnés de corruption et de détournements de fonds massifs, rien n’a été fait jusque-là. Alors que le parquet de Paris aurait pu, sur la base du travail réalisé par la police et certaines ONG, ouvrir une véritable enquête sur l’origine de la richesse des familles Obiang, Bongo et Nguesso, il n’a eu de cesse de s’y opposer. Il a fallu que ce soit la plus haute juridiction du pays qui tranche, hier, en faveur de l'ouverture d'une instruction. Une décision dont tous ceux qui s'attachent à la poursuite de la vérité et d'une plus grande justice ne peuvent que se réjouir ! C'est un très grand progrès que la Cour de Cassation, les associations à l'origine de cette affaire et leurs avocats viennent de rendre possible. Qu'ils aient dû agir contre la volonté de l'exécutif est de l'ordre de l'insupportable.

 

La société rêvée de M. Sarkozy n’est ni humaniste, ni inclusive ; elle est clivée autant qu’elle est clivante. Sa politique est oublieuse de l’intérêt général et de la parole donnée. Elle ignore toute modestie et n’est que dogmatisme et passage en force. Quel dommage que M. Sarkozy  lise beaucoup moins Albert Camus qu’il n'en cite le nom ! Il saurait dans le cas contraire que le démocrate est par essence «celui qui admet qu’un adversaire peut avoir raison, qui le laisse donc s’exprimer et qui accepte de réfléchir à ses arguments». M. Sarkozy ne doute jamais, il dicte toujours ; il ne dialogue avec personne, il parle avec lui-même, et confond en permanence la simplicité et la vulgarité, la République et la monarchie républicaine, la démocratie et l’oligarchie. En outre, en dépit des grands discours qu’il affectionne quand il est à l’étranger, il reste aveugle au cours des événements. Le bouleversement que représente le carrefour de crises au centre duquel nous nous trouvons – crise politique, crise écologique, crise économique et sociale - est pourtant désormais évident. 

 

Notre modèle de développement actuel, basé sur la consommation toujours plus importante des ressources naturelles alors que nous savons depuis Eratosthène que nous vivons sur une planète ronde, et donc limitée, arrive en fin de course. Un milliard de personnes souffrent de la faim. La France vient d’enregistrer une nouvelle hausse du chômage – qui touche désormais, toutes catégories confondues, près de 4 millions de personnes. L’Union européenne et les Etats-Unis subissent une dégradation générale de la condition sociale, et des déficits publics désormais abyssaux. Même la Chine est en réalité bien plus fragile qu’il n’y paraît, entre une révolte sociale qui gronde de plus en plus et des bulles spéculatives qui menacent d’éclater. Quant à la « croissance » que beaucoup continuent d’invoquer comme une idole, non seulement elle n’est absolument pas synonyme de mieux être social, mais sa sacralisation a des effets destructeurs sur notre environnement. D’autant que la seule chose capable de la faire repartir aujourd’hui semble être la succession d’accidents industriels et de catastrophes écologiques, comme celle que vient de connaître la Hongrie. Suite aux opérations de nettoyage, à l’achat de matériel, à la reconstruction de bâtiments rendus nécessaires par la coulée de boue toxique, le pays enregistrera en effet quelques "progrès" dans son PIB. Mais ses habitants n'y trouveront pas leur compte pour autant, avec la perte de nombreuses vies humaines, la destruction de la biodiversité et la stérilisation des terres pour plusieurs décennies ! 

 

Face à cet aveuglement il est de la responsabilité de l’opposition, et en particulier des écologistes, de convaincre qu’une autre approche de la chose publique est possible. Qu’un autre projet politique est à portée de main. Plusieurs initiatives récentes vont dans cette direction, au niveau européen comme au niveau national. 

 

Au niveau européen, c’est par exemple le lancement de l’Appel pour un « Greenpeace de la finance », à l’initiative de l’eurodéputé Pascal Canfin, qui vise à renforcer le rôle de la société civile, des organisations non gouvernementales et des syndicats dans les débats sur le système financier. Il n’est pas tolérable que les seuls « conseillers extérieurs » qui aient accès à M. Barroso, à M. Sarkozy et à leurs équipes soient précisément les dirigeants des grandes banques bénéficiant des fonds publics, après avoir mis le public dans la situation que nous connaissons. 

 

Au niveau national, ce sont les Etats généraux de l’emploi et de l’écologie organisés par Europe Ecologie pour réfléchir, sur le long terme et avec l’ensemble citoyens et des partenaires sociaux, à la meilleure façon de mettre en place la transformation écologique et sociale de l’économie.

 

Il s’agit de renouer avec l’intelligence collective et de remettre au centre de la politique la poursuite du bien commun. Il s’agit d’inventer de nouvelles régulations pour interdire la spéculation sur les matières premières et garantir un accès aux ressources naturelles qui soit équitable et équilibré, pour remettre le système financier au service de l’économie réelle, pour mieux partager le travail et les richesses et trouver de nouveaux rythmes de fonctionnement. Il s’agit d’enclencher le mouvement vers une économie qui respecte l’environnement dans toutes ses composantes pour mieux servir l’humain. Il s’agit de retrouver le sens du collectif tout en donnant enfin à chacune et à chacun la possibilité d’œuvrer à son propre projet de vie. 

 

Prendre l’homme tel qu’il existe réellement, c’est-à-dire comme une partie intégrante de son environnement. Voir le monde tel qu’il est vraiment, c’est-à-dire comme un ensemble complexe, fragile et vivant. Remettre la politique à la place qu’elle n’aurait jamais dû quitter, c’est-à-dire au cœur de la société civile et du débat public. Ce sont là trois préalables nécessaires si nous voulons relever les défis qui se posent à nous et si nous voulons refaire une civilisation. 

 

Car c’est bien cela que nous avons à accomplir. Nous devons, aujourd’hui, refaire une civilisation. 

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 18:29

Même s'il faut prendre du recul par rapport aux dépêches AFP, on peut commencer à se réjouir si la nouvelle est confirmée.

 

 

 

 

PARIS - Le projet de terminal méthanier à Dunkerque (Nord), dans lequel Electricité de France (EDF) et Total sont associés, ne verra probablement pas le jour, rapporte samedi le Figaro.

Le journal, qui cite des sources concordantes, indique que le projet va très probablement rester dans les cartons même si, officiellement, rien n'est tranché.

Interrogée par l'AFP, une porte-parole d'EDF a indiqué que les études continuaient. "On poursuit les études et les discussions avec les partenaires", a-t-elle dit.

EDF avait annoncé en juin le report sans donner de nouveau calendrier pour ce projet censé compenser en partie les pertes d'emplois liées à la fermeture de la raffinerie Total de Dunkerque. Il avait précisé qu'il ne s'agissait en aucun cas d'une annulation.

Les deux groupes avaient promis une décision d'investissement "avant l'été" pour ce terminal d'une capacité de regazéification comprise entre 10 et 13 milliards de mètres cubes par an et censé être mis en service en 2014.

Total avait pris une participation de 10% dans le projet lancé dès 2006 par la municipalité et le port de Dunkerque.

Le terminal méthanier devait à l'origine être mis en service en 2011, mais avait été repoussé à plusieurs reprises, avant de renaître en pleine polémique en mars sur la fermeture de la raffinerie de Dunkerque qui représentait 370 salariés et 450 emplois chez les sous-traitants.

EDF

TOTAL

(©AFP / 06 novembre 2010 11h18)

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 08:08

mercredi 03.11.2010, 14:00

Le bien-être de l'animal est aussi en question. Le bien-être de l'animal est aussi en question.

 

Alors que le silo de Holque poursuit ses aménagements, les autres projets d'extension de porcheries se retrouvent dans le viseur des associations de défense de l'environnement...

«nous n'avons aucune animosité ni aucun a priori contre les agriculteurs en général », mais l'association Looweg, le chemin de l'eau est déterminée à rejeter le projet de porcherie de Bambecque (porté par un éleveur belge) et retoque les projets évoqués en Flandre : Houtkerque (projet abandonné), Esquelbecq et dernièrement, donc, Socx, pour lequel l'association évoque « une extension surprise » et regrette de n'avoir « pas été sollicités ».


Sébastien Ley plaide sa bonne foi en affirmant « ne pas connaître cette association. Et puis, nous ne pouvons pas contacter toutes les associations qui existent. » D'autant que DEFI, présidée par Edmond Kociszewski s'était déjà attelé au dossier.
L'association Looweg, le chemin de l'eau n'en démord pas et parle « d'une position contre l'élevage intensif, par rapport au bien-être des animaux et par rapport à l'environnement », souligne Françoise Bollengier de l'association Looweg.
Et reproche donc à l'ensemble des porcheries, puisque, écrit-elle, « le rapport que nous avions déposé contre le projet de Bambecque, peut s'adapter à tous les projets hélas. » Est-ce à dire que tous les projets d'extension d'élevage porcin répondent aux mêmes particularités ? « Mais au plus il y aura d'élevages intensifs, au moins il y aura d'élevages se rapprochant du bio, or c'est ce que préconise le Grenelle de l'environnement. » Et de citer l'élevage bio, à Borre près d'Hazebrouck, où l'exploitant dispose « de 25 ou 30 truies sur un hectare chacune ! Et elles sont en plein air, avec des abris. Quand il fait chaud, elles ont des piscines avec des ballots de paille. Nous invitons les gens à venir se rendre compte sur place. » Des conditions idylliques pour l'animal, mais comment demander à des éleveurs disposant de plus de 3 000 têtes de passer au bio (il leur faudrait 3 000 hectares) ou de réduire le nombre de leurs têtes pour changer totalement d'exploitation ? Là, encore il s'agit d'une question de budget, et alors que les agriculteurs craignent les réglementations changeantes et les coûts qu'elles entraînent, le bio, de cette façon-là, ne semble pas dans leurs esprits.

C. H.
JDF

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 15:50

NORD-ECLAIR

RER Lille-Hénin : les Verts changent de ton et proposent des alternatives

Publié le mercredi 20 octobre 2010 à 06h00

  Jean-François Caron, président du groupe Vert au conseil régional.

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 11:46

jeudi 14.10.2010, 05:08  - La Voix du Nord

 

 

Antoine Bonduelle juge les dirigeants de Flandre «très frileux» sur le sujet.
|  • LE VISAGE DE L'ACTUALITÉ |

 

Qui de plus légitime qu'Antoine Bonduelle, co-fondateur du réseau Action Climat - France et membre du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), pour parler de l'environnement en Flandre ? L'ingénieur casselois, 51 ans, a bien voulu réagir au sondage réalisé par notre journal.

 

PROPOS RECUEILLIS PAR DAMIEN LEMAÎTRE

hazebrouck@lavoixdunord.fr

Quelle est la plus grande difficulté que rencontre la Flandre aujourd'hui ?« C'est l'étalement urbain, avec des pôles d'habitats éloignés des transports collectifs et des gares. C'est une attitude extrêmement irresponsable, qui rend les familles dépendantes à la voiture et les villages isolés socialement. Il faut savoir que l'on est dans un bassin de population où le taux d'emploi local va rester très bas. À Hazebrouck par exemple, 80 % des salariés vont travailler hors de la ville. »

Comment faire pour s'éloigner du tout-voiture ?« Dans un premier temps, donner aux gens la possibilité de laisser la voiture au garage. La Région et le Département en sont encore aux balbutiements sur le sujet. C'est extrêmement choquant. Je préconise les transports collectifs et le transport modal (deux pôles d'échanges sont en projet à Hazebrouck et Bailleul, ndlr). Hondschoote a essayé de mettre en place le télétravail, j'y crois, ça peut être une idée. »

Pourtant, l'A 25 vient d'être rénovée... « Les gens ne se rendent pas compte que l'on a travaillé pour quelques cadres et décideurs politiques... La limitation de vitesse est passée à 130 km/h, alors qu'elle était à 110 km/h. On fait tout le contraire de ce qu'il faudrait faire pour améliorer les choses... »

Comme quoi par exemple ?« Développer les énergies renouvelables, et l'éolien en particulier. La Flandre est toute proche de la mer du Nord, qui peut alimenter la moitié de la consommation en électricité des pays frontaliers, par des éoliennes offshore. C'est le chantier du siècle sur lequel je travaille. Ce parc pourrait produire deux fois plus d'électricité que le parc nucléaire français des années 1970. Mais l'État, par le Grenelle de l'environnement, a décidé de ne pas se mouiller. »

Que pensez-vous de la suspension de la construction de l'incinérateur Flamoval ?« C'est une décision qui montre à quel point la démocratie n'a pas été respectée dans ce projet d'incinérateur. C'est même un déni de démocratie, avec des élus qui n'ont pas eu en main des pièces du dossier. Il est temps pour tous de se ressaisir. »

Vous qui voyagez beaucoup, à quelle région du monde la Flandre ressemble-t-elle le plus ?« Pour la Flandre maritime, il est évident qu'un lien existe avec le Kent et les Pays-Bas, mais aussi toute la friche du Nord : Brême, Hambourg en Allemagne, le Danemark aussi. C'est plus difficile à dire pour la Flandre intérieure. En revanche, nous sommes plus conformistes qu'eux dans la préservation de l'environnement. Nos dirigeants sont très frileux. L'exemple de Flamoval parle de lui-même. La Flandre fait partie de ces pays qui ont du mal à s'insérer dans le monde moderne. » •

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 21:43

08/10/2010

ECO-TERRE - Le futur incinérateur Flamoval est-il déjà mort? C'est ce qu'annonce la sénatrice Marie-Christine Blandin (Verts). Elle indique que le Tribunal administratif de Lille aurait «annulé mardi l'autorisation de construction de l'incinérateur» d'Arques, près de Saint-Omer et Hazebrouck, du 25 juin 20. Vendredi en fin d'après-midi, la Préfecture du Pas-de-Calais on n'était au courant de «rien de tel». La construction de l'usine, elle, est déjàbien entamée.

Selon les services de la sénatrice, «on n'attend plus qu'une confirmation officielle. Le courrier en recommandé est parti aujourd'hui du tribunal». Si le tribunal annulait la construction de l'incinérateur, ce serait un coup de tonnerre pour le secteur, et une victoire inespérée pour les opposants, car le chantier a déjà avancé.

L'Etat, ainsi que le syndicat mixte qui regroupe les 159 communes concernées par l’usine, présidé par le maire socialiste d'Arques Joël Duquenoy sont pour l'incinérateur. L'usine, qui doit brûler 92.500 tonnes de déchets chaque année est pourtant décriée par une partie des riverains : des agriculteurs, les légumes Bonduelle -patron et syndicalistes ensemble- la députée UMP Françoise Hostalier, le maire socialiste d'Hazebrouck, les Verts.

«  Flamoval en moins, indique Marie-Christine Blandin par communiqué, c'est un environnement moins menacé et des emplois préservés, en particulier en agriculture». Un groupe de médecins craint les émissions de dioxine et ses ravages sur la santé des habitants, les agriculteurs craignent pour la qualité de leur terre, et les militants écologistes insistent sur le gigantisme inutile du projet. L'ouverture est prévue pour fin 2011. En septembre 2008, près de 4 000 personnes avaient défilé contre le projet.

H.S.

Lire aussi

Arques part en campagne contre une usine imposée (18/11/2009)

Hostalier (UMP) "très en colère" contre Flamoval (23/11/2009)

 

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 20:18

C'est une grande victoire pour la démocratie puisque le TA reconnait que l'information aux élus faite par le président n'était que partielle et partiale !

Cela démontre tout l'enjeu de suivre à la lettre le PDEDTM plan départemental de gestion des déchets municipaux
compétence du département donc d'avoir également des élus écologistes au département.

Depuis des années les écologistes sont apparus comme des lanceurs d'alerte, souvent des empécheurs de tourner en rond, voir aussi des utopistes semblant déconnectés des réalités.
Ce jugement démontre la nécessité d'une présence écologiste car nous sommes les seuls sur ce dossier par exemple à faire des propositions d'alternative (CVO, ressourceries, Amélioration du tri, redevance incitative etc...)

Au delà, c'est aussi de démontrer que bien plus que le pouvoir de l'argent c'est la santé de nos concitoyens et la protection de notre environnement qui nous préoccupent et tout cela sans influence négative sur l'emploi puisque la valorisation rapporte bien plus d'emplois que l'incineration.

Les écologistes ont une vision bien plus moderne et respectueuse de nos concitoyens que la plupars des partis majoritaires de ce pays qui face aux lobbies ont tous malheureusement le même travers !!!

 

 

Thierry Willaey

Maire-Adjoint d'Hazebrouck .

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 10:06

 

jeudi 07.10.2010, 14:00

 

La décision du tribunal administratif est une bouffée d'oxygène pour les opposants à Flamoval.

Est-ce une première victoire pour les opposants à la construction du centre de valorisation énergétique ?

Mardi 21 septembre, le recours déposé par l'adjoint vert du maire d'Hazebrouck et délégué au syndicat mixte Flandre Morinie Thierry Willaey était examiné par le tribunal administratif de Lille.


La décision est tombée ce mardi après-midi : le juge aurait annulé la délibération n°8 relative à l'autorisation de lancer la construction prise le 25  juin 2008. Le surplus des conclusions de la requête est rejeté, et les conclusions présentées par le syndicat mixte Flandre Morinie (SMFM) sont rejetées.

Le tribunal administratif confirme la décision, en précisant qu'elle ne sera notifiée que ce vendredi. Il faudra donc attendre un peu pour savoir si la décision fera arrêter les travaux en cours sur le site de la porte multimodale de l'Aa.
En juillet 2008, l'Hazebrouquois avait déposé un recours contre deux délibérations du SMFM, l'une autorisant le président de l'époque à signer le marché de construction du centre de valorisation énergétique, l'autre permettant le lancement de la procédure d'appel d'offres. Sur internet, les écologistes s'interrogent : « si la décision est jugée illégale, est-ce que la construction de Flamoval devient illégale ? » Thierry Willaey préfère attendre la réception du recommandé du tribunal pour s'exprimer : « j'ai été informé par un simple coup de fil, je veux être prudent. Je peux juste dire que c'est une sacrée bouffée d'oxygène, et une fenêtre ouverte pour les procédures à venir ».
La requête déposée par l'APSH, association de professionnels de la santé emmenés par le pneumologue Philippe Richard, devrait, elle, être examinée d'ici la fin du mois.

 

 

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