Bienvenue sur le blog de
José SZYMANIAK
L'oncologue brésilien Drauzilio Varella
Dans le monde actuel, nous investissons cinq fois plus d’argent, en médicaments pour la virilité masculine et le silicone pour les seins des femmes, que pour la guérison de la maladie d’Alzheimer.
Dans quelques années, nous aurons des femmes avec des gros seins, des vieux à la verge dure, mais aucun d’entre eux se rappellera à quoi ça
sert.
Attention, cet article n’a aucun intérêt
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Le Mouvement des Jeunes Socialistes a mis en ligne il y a 22 heures, peu de temps après les Jeunes Ecolos, un communiqué de presse sur l’incendie de Marcoule, accompagné d’un nouveau logo. Un grand moment de poilade pour les Jeunes Écologistes de France et d’ailleurs
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Le nouveau logo du MJS, depuis le 12 septembre 2011
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Un logo des Jeunes Ecolos depuis quelques mois
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Bref, je propose donc solennellement au groupe « Communication » des Jeunes Ecolos d’adopter le logo suivant :
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Et surtout, j’espère que le MJS saura saisir tous les enjeux des échéances à venir en adoptant le logo suivant (merci à Lucas Nedelec, mon tendre mari ^^)
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Bon allez, c’était la parenthèse inutile du jour, mais c’est marrant de voir que nos idées se diffusent à la même vitesse que notre charte graphique.
Le monde 31/08/2011
Coluche aurait pu "nous la faire" et nous la raconter cette petite fable espagnole dont l'auteur m'est inconnu pour annoncer la journée internationale des indignés le samedi 15 octobre 2011.
La voici :
Un homme portant cravate se présenta un jour
dans un village. Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien peu étrange
mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore
une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il
n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village.
Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité. Face à la
possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent.
Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.
Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.
Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement.
Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.
Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale... On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C’était, disait-on, inévitable mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.
Cette bien triste histoire prend tout son sel, quand on sait que le banquier et les deux escrocs sont frères et vivent ensemble sur une île des Bermudes, achetée à la sueur de leur front. On les appelle les frères Marchés.
Très généreusement, ils ont promis de subventionner la campagne électorale des maires sortants.
Cette histoire n’est toutefois pas finie car on ignore ce que firent les villageois. Et vous, qu’auriez-vous fait
à leur place ? Que ferez-vous ?
Pour nous retrouver tous sur la place du village samedi 15 octobre 2011 (journée internationale des indignés) faites déjà passer cette histoire à votre voisin..
Ecolo pan pan
- Frédéric Nihous, candidat de Chasse, Pêche, Nature, Traditions, rejette "l'écologie punitive" d'Eva Joly (Le Figaro du 13/07). Lui qui est pour une écologie de la peine de mort pour tout ce qui porte plumes et poils ....
Faux derche
- Frédéric Mittérand a séché le défilé du 14 juillet pour aller au Japon à la rencontre des sinistrés de Fukushima. Pourquoi ? Parce que, selon un diplomate qui a vendu la mèche au Figaro (15/07) : "Nous devons aussi soutenir le Japon parce qu'il croyait au nucléaire. S'il renonce à son tour, la France se retrouvera un peu isolée."
PLutôt que la chair à canon, Mitterand a préféré la chair à radiations.
Il faut savoir que la séparation de l’armée et de l’Etat n’est pas une tradition française. Eva Joly ose dire du mal du sacro-saint défilé du 14 juillet, c’est donc
son tour de prendre des épluchures sur la tête: toute la droite y va de leur petit commentaire: «Je pense que cette dame n'a pas une culture très ancienne de la tradition française, de
l'histoire française et des valeurs françaises», a déclaré le Premier ministre en pleine tournée traditionnelle françafricaine.
Or que faisait Eva Joly pendant que les bons Français chantaient la Marseillaise? Elle était, avec SOS Racisme (et Charlie Hebdo) au concert contre le racisme, sous la Tour Eiffel. On
l’a vue se trémousser avec Yannick Noah, Bénabar, Grégoire, Michel Delpech. Comme si elle pouvait comprendre quoi que ce soit au Loir-et-Cher, la boche. L’anti-racisme est-il une très ancienne
tradition française? Bof. Charlie, qui publiait la semaine dernière un dessin de Charb titré «14 juillet: Assassins pride», a-t-il une culture très ancienne de la tradition française? En
tous cas, on était aussi aux côtés de SOS Racisme hier. Marcher au pas de l'oie, très peu pour nous.
Les dessins de Charlie pour le concert du 14 Juillet de SOS RACISME:
www.sos-racisme.org