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  • Courriel : joseszyma@gmail.com
Lanceur d'alertes berguois.
  • Courriel : joseszyma@gmail.com Lanceur d'alertes berguois.

 

 

 

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 22:57

Dimanche 06 décembre, notre région peut basculer vers des horizons aussi risqués qu'incertains. Je ne m'y résigne pas !


J'envoie donc ce message à tous mes amis et à toutes mes relations pour vous inciter à aller voter dès ce dimanche.

Je m'autorise également à vous rappeler que je suis candidat sur la liste du Rassemblement conduite par Sandrine ROUSSEAU ; j'y figure en 5ème position sur la liste du Nord donc en position éligible pour vous représenter au conseil régional.Et vous savez toutes et tous que ce que je dis, je fais.
Ce rassemblement regroupe des associations citoyennes soutenues par plusieurs partis politiques (Nouvelle Donne bien entendu puisque j'y suis depuis deux années mais aussi le front de gauche / parti de gauche, eelv et la nouvelle gauche socialiste).

N'hésitez pas à lire ce que nous proposons en consultant notre site : lerassemblement-npdcp.fr

J'espère que vous recevrez positivement mon appel et que dimanche soir la blonde venue d'ailleurs ne sera pas à la présidence de la région.


N'hésitez pas à me faire un retour.

Cordialement

José SZYMANIAK

Après-demain, il sera peut-être trop tard.
Après-demain, il sera peut-être trop tard.
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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 18:19

Bonjour

Pierre LARROUTUROU et Karine DRUELLE, co-présidents de Nouvelle Donne viendront à Dunkerque le 10 mars prochain, illustrer dans le détail les valeurs et programme de Nouvelle Donne.

Ils viendront également soutenir les candidats du Nord (dont moi) qui seront présentés à cette occasion.

Même si vous n'êtes pas (ou pas encore Nouvelle Donne), je crois que les orientations économiques et celles concernant l'emploi pourront vous intéresser, ne serait-ce que pour avoir un autre point de vue que celui de l'école des économistes dominants.

Au plaisir de vous y rencontrer

José SZYMANIAK

Conférence et réunion publique du 10 mars
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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 21:53

Texte de ATTAC -

 

(lire en particulier les §6 et 7. On s'en reparlera dans quelques semaines.

 

JS

 

******************************************************************************

 

 

Le Parlement grec a adopté hier un énième plan d’austérité négocié avec la Troïka. En échange, la BCE, le FMI et l’Union européenne accepteront de débloquer une nouvelle tranche de financement d’un plan que plus personne n’ose encore qualifier de «sauvetage».

 

Malgré les défections de ministres et de députés, les manifestations d'hier, d'une ampleur sans précédent, n'ont pas suffi à bloquer l'adoption du plan au Parlement, avec une majorité incluant le Parti socialiste, la droite classique et l'extrême-droite. La colère et le désespoir populaires vont encore s'amplifier.

 

L’économie grecque est littéralement laminée par les politiques d’austérité, dont le nouveau plan est une étape supplémentaire : baisse de 22 % du salaire minimum, ramené à 586 euros brut sur 14 mois, suppression dans l’année de 15 000 emplois publics, nouvelles coupes dans les pensions de retraite. Loin de jeter les bases d’une sortie de crise, les prétendues « cures » imposées par la Troïka entretiennent un cercle vicieux de récession et de chômage.

 

Le but de ces politiques:  imposer une "dévaluation interne" par une baisse massive des salaires et des budgets sociaux, en préservant les intérêts des classes dominantes et du secteur financier. Les banques grecques seront recapitalisées par l'État mais resteront dans les mains de leurs actionnaires privés.

 

Selon le FMI lui-même, la saignée actuelle et la restructuration en cours de la dette grecque ne permettront dans la meilleure des hypothèses que de ramener la dette de 160 % à 120 % du PIB d'ici 2020.Les nouveaux prêts ne serviront qu'à rembourser les anciens, la restructuration de la dette ne servira qu'à maintenir à long terme le flux des intérêts qui saignent l'économie grecque en alimentant les banques européennes. La Grèce sera ramenée à une économie de subsistance et de tourisme à bas prix.

 

La crise est économique et sociale, mais aussi démocratique et politique. La classe politique grecque reste sourde aux exigences des citoyens, tandis que l'Union européenne exerce une violence sans précédent contre l'un de ses pays membres, prélude à d'autres violences contre d'autres pays. Il faut croire que la Grèce est pour les classes dominantes un laboratoire pour tester jusqu'où elles peuvent aller dans la pression exercée sur les peuples.

 

Parmi les mesures indispensables pour sortir la Grèce, mais aussi le Portugal, l'Espagne, l'Italie et l'ensemble de l'Europe de cette impasse, il faut d'urgence une reprise en main de la Banque centrale européenne par le politique, une réforme fiscale taxant les revenus financiers et les gros patrimoines, une annulation des dettes illégitimes, une politique européenne de convergence sociale vers le haut, des plans massifs d'investissement public pour la transition écologique...

 

Les luttes sociales sont appelées à s'amplifier dans les mois à venir dans toute l'Europe pour stopper la spirale infernale de l'austérité et de la désagrégation, et imposer une réorientation solidaire de la construction européenne, à commencer par le rejet du « Pacte budgétaire ». Dans cette perspective, Attac France appelle à multiplier les initiatives de solidarité avec le peuple grec.

 

 

Attac France,
le 13 février

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 16:16
Aujourd’hui se tenait une nouvelle audience, (une de plus), pour Xavier

Mathieu, le porte-parole des "Conti", syndicaliste CGT, qui était

poursuivi pour avoir refusé de laisser prélever son ADN suite à la

condamnation pour dégradation de biens dont lui et certains de ses

camarades avaient fait l’objet suite a leur coup de colère dans un local

préfectoral, en 2010.

Lors de la première instance qui se tenait devant le Tribunal

correctionnel de Compiègne, Xavier avait été relaxé par un jugement rendu

en juin 2011, au motif que ces données étaient "inadéquates, inutiles,

non-pertinentes et excessives" au regard des finalités pour lesquelles

leur collecte était demandée, s’appuyant ainsi sur l’article 6 de la loi

"informatique et libertés" de 1978.

Le Parquet avait fait immédiatement appel de cette décision, ce qui

explique que ce jour, 4 janvier 2012, Xavier Mathieu, son avocate Maître

Marie-Laure Dufresne-Castets ( très connue du monde syndical pour ses

prestations en droit du travail auprès de syndicats de Continental,

Toyota, Renault, Moulinex, PSA, Servair, STEF-TFE..., cette avocate met

également ses compétences et son éloquence à la disposition de plusieurs

militants poursuivis au pénal) ainsi que les nombreux soutiens et témoins

présents se retrouvaient devant le Palais de Justice d’Amiens, pour un

rassemblement de soutien et de solidarité avant l’audience.

Se trouvaient notamment à ce rassemblement de soutien nombreuses

personnalités politiques ou syndicales, Marie-George Buffet (PCF), Eva

Joly (EELV), Nathalie Arthaud (LO), Philippe Poutou (NPA), Jean-Luc

Mélenchon (PG), Maxime Gremetz (Communiste), Christian Maheux (Sud Rail),

Xavier Renou ( Désobéissants), Mickaël Wamen (CGT Goodyear Amiens),

François Ruffin (Fakir, Là bas si j’y suis), Confédération Paysanne... et

d’autres encore que nous ne pouvons pas tous citer.

Des groupes de musique (HK et les Saltimbaques, la Rabia, Compagnie Jolie

Môme) égayaient ce rassemblement de leurs prestations.

A l’occasion de ce procès en appel, trois témoins sont venus apporter, qui

leur expertise, qui leur avis éclairé, ou encore, relater leur expérience

personnelle sur ce sujet du prélèvement et du fichage ADN.

Catherine Bourgain, chargée de recherches en génétique humaine à l’INSERM

a apporté un premier témoignage scientifique et technique, très

pédagogique, pour expliquer pourquoi et comment ce type de prélèvement

n’avait pas ce caractère "anodin" que certains s’évertuent à lui donner.

Elle précisait qu’il n’était plus exact de parler de "segments d’ADN

non-codants" (vocable qui date des débuts de la recherche sur l’ADN)

depuis les progrès de la science sur ce sujet, insistant sur deux études

publiées récemment qui démontrent que les segments d’ADN prélevés et

analysés peuvent désormais donner des informations sur l’origine ethnique,

les maladies etc... de la personne concernée. Elle insistait sur le fait

que, contrairement à l’empreinte digitale (à laquelle il est fait

référence par analogie dans le cas de l’ADN), du fait des progrès

techniques et scientifiques, le supposé matériel "non-codant" n’était plus

un "verrou" sûr quant à certaines caractéristiques de la personne.

Charles Hoareau, militant syndical CGT de Marseille, directement arrivé

des Bouches-du-Rhône pour témoigner au procès de Xavier, intervenait

ensuite, en sa qualité de premier syndicaliste auquel il avait été demandé

en 2004, par la police, de prélever son ADN.

Il témoignait ainsi sur un des points centraux de la défense de M°

Dufresne-Castets, celui de l’opportunité (et donc, du pouvoir

discrétionnaire) pour le Parquet de demander, et le prélèvement d’ADN, et

le fichage de l’analyse en résultant, puisqu’il expliqua à la Cour que

dans son cas, il avait reçu un courrier du Procureur lui signifiant que

finalement, on ne lui demanderait pas son ADN et que l’affaire

s’arrêterait là.

Enfin, Matthieu Bonduelle, magistrat, secrétaire général du Syndicat de la

Magistrature, également présent ès qualité de témoin, apportait son point

de vue de magistrat sur ce sujet.

Après avoir rappelé que le Syndicat de la Magistrature avait notamment

pour objet la défense des libertés et des principes démocratiques, mais

également que, en vertu de l’article 66 de la Constitution de 1958, les

magistrats étaient les gardiens de la liberté individuelle, il exposait

les questions que tout magistrat appelé à juger d’un tel cas était en

droit de se poser au regard de la loi, compte tenu des nombreuses dérives

et du dévoiement de ce fichage. Il interrogeait l’intérêt social de

l’élargissement de ce fichage en dehors des crimes sexuels, relevait

l’incroyable durée de la conservation des données fichées (entre 25 et 40

ans), rappelant que cette infraction était une infraction autonome et

qu’en outre, le délit de refus de prélèvement ADN entraînait une "double

peine" en privant les condamnés à une peine de prison de réduction de

peine.

Le Procureur Général entamait ensuite ses réquisitions.

Il insistait notamment dans sa réponse sur la légalité du décret, sur

l’absence, selon lui de pouvoir discrétionnaire, d’opportunité, du Parquet

dans de tels dossiers, se réfugiant derrière une soi-disant "obligation"

de sa part de demander et le prélèvement et le fichage (ce qui était

vivement critiqué par la défense). Il tentait ensuite d’assimiler

l’expertise génétique au fichage génétique, (alors que la nécessité de

l’expertise génétique, au cas par cas, le cas échéant, n’était nullement

contestée par la défense).

Il rappelait enfin que, selon lui, il existait des "verrous juridiques"

aux éventuelles manipulations ou fraudes des fichiers génétiques, "verrous

juridiques" supposés écarter tout risque de "dérapage" (ce qui ne semblait

pas convaincre les auditeurs présents dans la salle). Il disait également

que la circonstance que le délit se soit tenu dans un cadre syndical

était, selon lui, inopérant et que Xavier Mathieu était un "délinquant de

droit commun".

Il réfutait un quelconque acharnement contre Xavier Mathieu, et concluait

en incitant la Cour à rejeter les arguments de la défense, à infirmer le

jugement du Tribunal correctionnel et à entrer en voie de condamnation

contre Xavier Mathieu, réclamant une peine allant de 1000 à 1500 euros

d’amende.

Maître Dufresne-Castets prenait alors la parole pour répondre point par

point aux réquisitions du Procureur et pour développer son argumentation

sur l’illégalité et sur le fond.

Plaidant longuement mais sans longueurs, sans emphase inutile mais avec

clarté et méthode, alternant gravité et ironie, maniant l’humour à

l’occasion, avec la concentration d’un artisan expérimenté exécutant une

pièce difficile sur son métier lorsqu’elle estimait devoir insister sur un

point précis, elle développait alors plusieurs arguments, dont nous vous

rapportons quelques bribes.

S’adressant à la Cour en rappelant aux juges que, contrairement aux

membres du Parquet (qui ne sont pas des magistrats, ainsi que vient de le

rappeler la Cour Européenne des Droits de l’Homme), ils étaient eux, en

effet, gardiens des libertés individuelles, et qu’ils n’étaient pas

"l’automate" que M. le Procureur avait revendiqué être, elle développait

d’abord plusieurs arguments techniques sur la légalité du décret.

Elle insistait par exemple sur le fait que le Parquet, "véritable bras

armé de l’exécutif", était à même de créer lui-même les conditions

préalables du délit de refus de prélèvement qu’il poursuivrait ensuite.

Prenant appui sur les témoignages, sur les textes, la jurisprudence et les

nombreuses pièces qu’elle avait versées à son dossier, elle en venait

ensuite au fond du dossier, interrogeant d’abord sur "l’incroyable retour

en arrière" que ce type de politique pénale ("qui a bu boira") impliquait.

Rappelant que toute personne condamnée avait le droit à se réinsérer et à

ne pas être vu ad vitam comme un délinquant ou un criminel "potentiel".

Rappelant que la récidive n’était d’ailleurs, selon les dernières

statistiques du Ministère de la Justice, que de 2,5 %, et que le FNAEG

échouait à prévenir la récidive et la réitération.

Excipant d’un courrier du gouvernement français adressé à l’un des

faucheurs OGM qui a formé un recours (actuellement pendant) devant la CEDH

qui proposait au requérant une "indemnisation" pour mettre un terme à son

recours, elle en concluait que le gouvernement lui-même devait bien sentir

que par rapport aux normes internationales, la France n’était pas "à

l’aise", ajoutant : "Et ce gouvernement a bien raison de ne pas avoir

confiance dans la légalité de ses textes au regard des normes

internationales !"

Elle rappelait également le contexte ("et non les mobiles", précisait-elle

à l’adresse du Procureur) de cette affaire, la lutte syndicale, la lutte

collective, expliquant que Xavier Mathieu n’était pas un individu isolé,

seul, mais le porte-parole d’une collectivité d’intérêts, celle de

travailleurs en lutte pour leurs emplois, pour interpeller la Cour sur le

principe de proportionnalité, fondamental en droit pénal.

Elle concluait que ces poursuites étaient discriminatoires (arguant que,

d’ailleurs, les délits "en col blanc", les délits financiers, étaient

explicitement exclus de ceux pouvant donner lieu à prélèvement d’ADN), et

que ce n’était pas Xavier Mathieu en tant qu’individu qui était poursuivi

aujourd’hui mais bien "ce qu’il représentait, ce qu’il symbolisait, qui

justifiait l’acharnement du gouvernement", évoquant le caractère politique

de cette affaire. Elle demandait donc de confirmer la relaxe prononcée en

première instance.

C’est Xavier Mathieu qui prenait la parole en dernier.

Visiblement amaigri, ému et plutôt affecté par tout ceci, (qu ’il nous a

dit vivre comme un acharnement à son encontre), engagé et touchant, Xavier

évoquait les thèmes suivants : Honneur. Dignité de l’homme. Parole donnée.

Mémoire.

Il rappelait les luttes des Conti. La lutte pour la sauvegarde de leurs

emplois, pour leur dignité, pour leurs familles. Leurs difficultés. Leur

solidarité. Il évoquait comment ce licenciement massif avait brisé de

nombreuses vies dans des familles entières. L’alcool, la drogue, les

antidépresseurs, les divorces, le suicide même, pour de nombreux ouvriers

de "Conti" désormais... Rappelait que sur 1100 travailleurs seulement 200

avaient à ce jour retrouvé un CDI. Il évoquait par exemple, comment, au

moment de la conclusion du protocole de fin de conflit, toutes les

poursuites de part et d’autres avaient été abandonnées sauf , de mauvaise

foi, celle à leur encontre pour leur dérapage de colère à la

sous-préfecture. Ou comment le gouvernement et la direction de Conti

avaient manœuvré pour prononcer son autorisation de licenciement, la seule

prononcée sur tous les représentants du personnel et syndicaux de l’usine.

"J’aurais aimé voir les dirigeants de Continental devant cette Cour. Le

gouvernement l’avait pourtant promis, de poursuivre et punir ces patrons

voyous...."

Il rappelait ensuite 39-45. Les fichages de Vichy. Fichages des juifs, des

homosexuels, des tziganes, des communistes..."On sait comment ça s’est

terminé ,tout ça. Comment peut-on oublier ça quand on parle de fichage

génétique aujourd’hui ?".

Il insistait sur le fait que l’utilité sociale et pénale de tels fichages

était elle-même très critiquable puisque lui-même n’avait pas été condamné

pour l’affaire de la sous-préfecture sur la base d’analyses d’ADN mais sur

la seule foi d’un reportage TV, et qu’un fichage ADN, s’il aurait permis

de démontrer qu’il était bien sur les lieux alors, (ce qu’il n’a jamais

caché ni nié), ne pouvait en aucun cas prouver la détérioration des biens

donc, l’infraction !

Il rappelait enfin que son ADN, il le tenait de ses parents, qui s’étaient

aimés. Parlant de sa petite-fille, née récemment, de ses grands-parents,

de tous ces gens qui sont ses ancêtres, qui, à moment ou à un autre,

avaient fabriqué et transmis cet ADN sur des générations, concluant

"Monsieur le Président, jamais je ne donnerai mon ADN autrement que par

amour".

Le délibéré de cette affaire a été fixé au 3 février prochain.

(Amiens)

Collectif Bellaciao

Article sur Bellaciao (avec photos et videos) :

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article123985

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 18:12
Le Sénat adopte une proposition de loi relative à l'abrogation du conseiller territorial
Le Sénat a adopté, dans la nuit du 16 au 17 novembre, une proposition de loi présentée par Nicole Borvo Cohen-Seat, sénatrice de Paris, et plusieurs de ses collègues relative à l'abrogation du conseiller territorial instauré par la loi du 16 décembre 2010.
Ce texte, comme l’a rappelé le rapporteur Gaëtan Gorce, sénateur de la Nièvre, vise «à abroger l'ensemble des articles du chapitre Ier de la loi de réforme des collectivités territoriales, c'est-à-dire la plupart des dispositions relatives aux conseillers territoriaux», et à revenir à l'état antérieur du droit.
Seraient ainsi supprimés, si les députés suivent les sénateurs, ce qui est peu probable:
- l'article 1er, relatif au mode de scrutin pour l'élection des conseillers territoriaux;
- l'article 2, qui augmente le seuil de passage au second tour pour les élections cantonales (et, par renvoi, pour l'élection des conseillers territoriaux) à 12,5% des électeurs inscrits;
- l'article 3, qui fixe les critères de délimitation des cantons;
- l'article 4, qui vise à favoriser le remplacement de l'élu titulaire par son suppléant de sexe opposé;
- l'article 5, qui crée en droit les conseillers territoriaux en disposant que ceux-ci siègent au conseil général et au conseil régional;
- l'article 6, qui détermine la répartition des conseillers territoriaux dans les départements et dans les régions.
Le rapporteur de la commission des Lois précise que «dans une optique d'apaisement et d'écoute des demandes des élus locaux, votre commission a donc jugé nécessaire d'abroger une mesure qui n'a su ni faire la preuve de sa pertinence, ni susciter le soutien ou l'adhésion des acteurs de terrain».
«En outre, afin de ne pas préjuger du résultat des travaux qui devront être menés au cours des prochains mois sur la préparation de l'"acte III" de la décentralisation», il ajoute que le Sénat n'a «pas souhaité ouvrir le chantier des régimes électoraux des élus locaux: il lui a en effet semblé indispensable, en la matière, de laisser le temps à la concertation et aux débats de se dérouler».

Pour accéder au dossier législatif, utiliser le lien ci-dessous.

Liens complémentaires :
http://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl10-800.html
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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 08:32

Samedi 5 novembre 2011

Je n’avais pas averti de ma visite, je suis accueillie sans problème. Conformément à leurs procédures, le chef de centre est prévenu, qui vient nous rejoindre.

Entrée 11h45.

BILAN DES EFFECTIFS : 21 personnes retenues (dont une femme en zone B, algérienne, arrivée le 3 et en demande d’asile depuis le 4), 12 hommes en zone A

Les nationalités sont variées : Guinée, Cap vert, Albanie, RDC, Mali, Tunisie Cameroun ? Algérie, Maroc, Chine, Mongolie.

Dans la zone famille, le couple de Mongolie (DAVAANYAMBU AZJARGAL ) a un enfant de deux ans et demi, enfermé avec eux (une pièce familiale leur est réservée, mais c’est quand même un tout petit qui est là derrière des barreaux, sans lieu végétalisé de promenade, sans régime alimentaire de son âge (bravo les appels d’offres et le service privé homogène de repas). Quelques barres chocolatées sont données par l’administration qui tente de pallier. Ils ont été arrêté chez eux à Bourbonne les Bains, avec soupçon de vol à l’étalage. Ils refusent de faire appel au TA n’ayant pas confiance. Pas d’interprête. Je peux difficilement échanger quelques mots en anglais avec la jeune femme. En TGI le 7, ils seront, soit libérés, soit prolongés de 20 jours !

 

ENTREVUE J.KOUKA

En salle particulière. M KOUKA s’étonne que je lui dise qu’au tableau il est répertorié RDC, alors qu’il est du Congo Brazzaville. Il est en forme physiquement, mais moralement consterné du sort qui lui est fait :

En bonne insertion à la Grande Borne (Grigny) il exerce un travail d’animateur dans la paroisse et de facilitateur de dialogue dans les quartiers. Depuis 21 ans il est complétement intégré et a de la famille ici en règle (sœurs).

Il est arrivé le 30/ 09. Le 5/10 le JDL a prolongé de 20 jours sa rétention, puis le 25/10, nouvelle prolongation. Durant ce temps son régime spécifique survitaminé n’a pu être suivi, sinon quelques apports de l’association qui le suit. (Merci à Laurence).

Les conditions précises de son arrestation au péage de Beauvais sont édifiantes. En revenant dans un camion de déménagement vide, de retour sur Paris, après un travail, en vue de trouver un emploi, il voit avant la barrière de péage la police. Ils sont trois. Le conducteur malien, un haïtien, et lui. Personne ne les a dénoncés, ce n’est probablement qu’au délit de facies qu’ils bénéficient seuls d’un contrôle en sortie de paiement, alors qu’il y a plusieurs guichets de passage. Le malien est en règle, l’haïtien n’est pas retenu, lui est emmené.

ENTREVUE SOULEYMANE KEÏTA

Zone A. Entrevue en salle particulière. Signalé comme en grève de la faim par d’autres détenus, Souleymane est très sombre. Il est malien, de Segou. Il est en France depuis 2006, à la recherche de travail pour améliorer la vie de sa femme et de son fils de 5 ans, Lassana, qui sont à Bamako.

Il raconte comment il s’est fait refaire un passeport par correspondance, le sien venant en péremption. Il a envoyé l’argent, et un ami lui a rapporté le document gare du Nord, un vendredi.

Pour lui aussi le mode d’arrestation est édifiant : c’est en venant à la FNAC, avec tous les justificatifs nécessaires (passeport, RIB, fiche de paye) afin de souscrire un abonnement SFR, que la gendarmerie de Creil a débarqué… Jolie France.

Il a vu l’association de suivi du CRA. Son maintien sur le territoire est rejeté. De plus, le juge dit que sa photo sur le passeport ne lui ressemble pas ! (Je connais nombre de français qui seraient bien embarrassés de montrer leur photo de document d’identité pour attester qu’ils y ressemblent bien).

Son désir le plus cher, au vu de la situation bloquée, est de rentrer à Bamako auprès de sa femme et de son fils, plutôt que de rester ici enfermé.

Les forces de police minorent la notion de grève de la faim évoquée par d’autres retenus : beaucoup se nourrissent peu, ne viennent pas au petit déjeuner, et mangent dans leur chambre ( ?)

Sortie : 13h


CONCLUSION. Le CRA de Lesquin est toujours bien tenu, relativement spacieux et éclairé. Ce qui est en cause et inadmissible c’est l’arbitraire de ces enfermements, le vécu de chasse à l’homme, le sentiment d’impuissance, d’inconnu devant les délais, et de non prise en compte des parcours personnels.

Les forces de police du centre sont professionnelles, mais elles ne sont qu’exécutantes et ne participent d’aucune prise en compte des situations, attendant les rythmes et arbitrages de la justice.

Le marché donné au privé de certaines fonctions (repas) ne donne aucune souplesse d’adaptation aux situations spécifiques comme les enfants petits.

Le chef de centre a entendu ma demande d’un espace végétal de promenade, indispensable aux petits (mais ils n’ont rien à faire là, et je m’interroge sur ce rôle détestable d’accommoder l’inacceptable). Un magnétoscope avec des cassettes spécifiques va être acquis, plutôt que de ne disposer que du flux tout venant de la télévision.

 

Marie Christine BLANDIN, Sénateur.

 

 

Voir ICI le communiqué de presse

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 14:34

Pour celles et ceux qui le peuvent (encore), pensons à aider les restos du coeur et toutes celles et ceux qui par obligation et non par envie, les sollicitent.

 

POur les dons : www.restosducoeur.org. Même 10 ou 20 €. Merci pour eux, merci pour nous.

 

 

 

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 09:31

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 17:40
Écoles, hôpitaux, hébergement d'urgence… Retraites, chômage, culture, environnement... nous vivons tous au quotidien l'austérité budgétaire et le pire est à venir. « Nous vivons au-dessus de nos moyens », telle est la rengaine que l'on nous ressasse dans les grands médias.
Maintenant « il faut rembourser la dette », nous répète-t-on matin et soir. « On n’a pas le choix, il faut rassurer les marchés financiers, sauver la bonne réputation, le triple A de la France ».
Nous refusons ces discours culpabilisateurs. Nous ne voulons pas assister en spectateurs à la remise en cause de tout ce qui rendait encore vivables nos sociétés, en France et en Europe.
Avons-nous trop dépensé pour l’école et la santé, ou bien les cadeaux fiscaux et sociaux depuis 20 ans ont-ils asséché les budgets ?
D’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l'intérêt général, ou bien au bénéfice de minorités déjà privilégiées ? Qui détient ses titres ? Peut-on alléger son fardeau autrement qu'en appauvrissant les populations ? Ces questions, de plus en plus nombreux sont ceux qui se les posent. Dans toute l'Europe et en France un large débat démocratique est urgent, car les réponses apportées à ces questions détermineront notre avenir.
C’est pourquoi des citoyens, organisations syndicales et associatives, soutenus par plusieurs formations politiques, ont décidé de créer un collectif national pour un audit citoyen de la dette publique, afin de porter ce débat au cœur de la société.
En publiant son appel constitutif, ce collectif invite tous les citoyens à s'engager dans la démarche de l'audit citoyen pour que la dette publique fasse enfin l'objet d'un vrai débat démocratique, au plan local, national et européen.

Pour signer l'appel : http://www.audit-citoyen.org/

 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 14:08

Bonjour,

 

En écho aux débats actuels sur un renflouement des banques européennes et à l'intervention de José Manuel Barroso devant le Parlement européen hier après midi, je vous invite à lire mon dernier post sur le blog libé à cette adresse:

 

 

 http://ecologie.blogs.liberation.fr/euro-ecolos/2011/10/faut-il-aider-les-banques.html.

 

 

J'y explique notamment pourquoi un deuxième plan de soutien public des banques européennes est à l'heure actuelle inacceptable tant d'un point de vue moral, les banques n'ayant tiré aucune leçon de la crise, qu'économique, les Etats sont déjà trop endettés pour soutenir les banques au prix fort. Dès lors, le sauvetage des banques sur fonds publics ne doit se faire qu'en dernier recours par une nationalisation à un prix symbolique permettant une prise de contrôle et un changement radical des pratiques de ces établissements; ce que les gouvernements en place ont refusé de faire en 2008.

 

Amitiés,

Pascal Canfin

Député européen EELV

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