Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

Profil

  • JS Bergues
  • Courriel : joseszyma@gmail.com
Lanceur d'alertes berguois.
  • Courriel : joseszyma@gmail.com Lanceur d'alertes berguois.

 

 

 

IMG 0001

16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 21:44

Anne VANACKERE, Sébastien BEAUCAMP et moi y étions présents pour la journée et représentions la ville de Bergues.

 

 

 

 

 

 

C'est officiel. Depuis mardi midi, le Pays des moulins de Flandre s'est lancé dans le durable en marquant le coup d'envoi du prédiagnostic du plan climat territorial. ...

 

Un projet mené en étroite collaboration avec la Région et l'Adème, qui vise à mieux connaître les émissions de gaz à effet de serre par grands secteurs d'activités, à sensibiliser les principaux acteurs locaux et à s'organiser pour agir en luttant contre le réchauffement climatique, mais également en adoptant des stratégies d'adaptation au réchauffement. D'ici un an, le Pays des moulins de Flandre va travailler viasix ateliers sur le sujet. Au final, le livre blanc du plan climat territorial Pays moulin de Flandre sera réalisé et aidera les acteurs locaux dans leur prise de décision. Et concrètement penseront certains ?

Un diagnostic

Le diagnostic sera fait au niveau de l'urbanisme et de l'adaptabilité du territoire de la construction, avec celle de bâtiments HQE comme celui de la communauté de communes de l'Yser ou la médiathèque de Rexpoëde, et la mise en place, de façon ponctuelle, de panneaux photovoltaïques. Pour le volet transport et mobilité : partant du constat qu'il existe ponctuellement et anarchiquement déjà du co voiturage au niveau de plusieurs sorties de l'A25, le livre pourrait prévoir l'organisation de ce co voiturage avec des aires de stationnement aux abords des grands axes, valoriser aussi des initiatives comme la plateforme multimodale (TER-vélo-bus-voiture) à Bergues encore en travaux, ou encore s'inspirer des stages éco conduites mis en place pour les entreprises par la CCI de Dunkerque.

Ce diagnostic passera aussi par l'activité économique et sa possible contribution à lutter contre les changements climatiques : réduction des sacs plastiques non biodégradables, guide des bonnes pratiques, valorisation des circuits courts comme les guides de promotion des produits du terroir mis en place par le Pays des moulins, sont autant de bonnes idées qui pourraient encore être appelées à se développer. Pour l'agriculture, la mise en place d'AMAP ou de couverts hivernaux permettant de retenir l'azote et d'enrichir les sols pourraient être valorisés. Pour le volet énergie, la mise en place d'éoliennes domestiques (elles existent déjà sur le territoire) et de capteurs solaires devraient encore être amenés à se développer. À l'exemple de cette ferme de Volckerinckhove, qui compte pas moins de 300 m² de panneaux photovoltaïques.

Un vaste chantier s'ouvre donc pour le Pays des moulins de Flandre. « L'objectif est de mobiliser l'ensemble du territoire », explique Emmanuel Cau, vice-président en charge de l'environnement et du plan climat à la Région. « Quand le territoire sera prêt, l'Ademe passera un contrat avec lui et apportera des fonds pour les thématiques retenues par le territoire », a promis l'Ademe. Rendez-vous est pris pour connaître les directives de ce plan et sa concrétisation. • A.-C. P.

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Dunkerque/actualite/Autour_de_Dunkerque/Littoral_Flandre/2010/05/14/article_le-pays-des-moulins-de-flandre-se-lance.shtml

 

Partager cet article
Repost0
26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 08:02

 

Le démantèlement, avenir de la filière nucléaire dans le Nord-Pas de Calais

 

 

Comme en 1986, les autorités françaises continuent à minimiser les conséquences ici et ailleurs des

accidents nucléaires petits ou grands, dans la volonté de justifier son engagement dans cette filière.

Chacun sait qu'elle est non renouvelable, dangereuse, produisant des déchets de très longue vie que

nous ne savons pas éliminer, et que ses coûts réels ont été largement sous-estimés.

Dans ce contexte, Europe Ecologie Nord-Pas-de-Calais entend rappeler la nécessité de la reconversion

de la centrale nucléaire de Gravelines.

 

En lieu et place d’une stratégie nucléaire visant soit à reporter indéfiniment le terme de l’activité des

six réacteurs soit à en construire de nouveaux, c'est l'inverse qui devrait prévaloir. Au regard des

enjeux énergétiques, il est plus que jamais nécessaire de privilégier une politique de sobriété

énergétique et de développement des énergies renouvelables.

 

Afin de permettre le virage énergétique du Nord-Pas-de-Calais, Europe Ecologie entend réorienter des

compétences et des ressources du secteur nucléaire vers la création d'une véritable filière régionale du

démantèlement des réacteurs nucléaires

 

Ce secteur serait nettement plus porteur à moyen terme que la construction de nouvelles installations

et permettrait de préserver les emplois de cette branche économique. Au niveau mondial, plus de 400

réacteurs devront être démantelés au cours des décennies à venir. Le Nord-Pas de Calais dispose avec la centrale de Gravelines, de l’un des plus importants sites nucléaires dans le monde. Le littoral dunkerquois pourrait ainsi constituer une vitrine idéale pour mettre au point une compétence qui reste encore largement à construire.

Dans cet esprit, Europe Ecologie a fait acter dans l’accord de gestion avec le parti socialiste pour la

nouvelle mandature du conseil régional l’élément suivant :

 

 

 

 

« le plan climat devra contribuer à proposer une alternative à l'énergie nucléaire (dont l'implantation d'un EPR) et à appuyer une filière de développement porteuse d'emploi autour du démantèlement des

le plan climat devra contribuer à proposer une alternative à l'énergie nucléaire (dont l'implantation de

 

 

centrales nucléaires).

 

Avec une telle orientation, le conseil régional aurait l'opportunité de permettre à la filière nucléaire de sortir de son impasse et de devenir réellement une filière industrielle d'avenir.

 

 

Partager cet article
Repost0
23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 22:31

Lettre ouverte du Réseau Action Climat France et de ses associations membres au Président de la République


L'abandon de la taxe carbone scelle la mort du Grenelle

Montreuil, le 23 mars 2010,

En 2006, vous avez signé le pacte écologique. Vous vous êtes personnellement engagé à faire de la taxe carbone un des piliers de votre politique environnementale.

Or, le Premier Ministre vient d'annoncer son abandon.
La taxe carbone n'est plus, et de votre promesse, il ne reste rien.
Les associations sont scandalisées par le mépris qui caractérise cette décision.

Les négociations sur le climat de Copenhague nous ayant laissés sans cadre de coordination internationale, il est impératif de mettre en place des politiques climatiques nationales structurantes. La médiatisation étant retombée, l'enjeu du changement climatique se situe désormais bien loin des priorités du Gouvernement.

Pire encore, début mars, vous déclariez à l'occasion du salon de l'agriculture que  « toutes ces questions d’environnement, ça commence à bien faire ! ».

Hier, vous approuviez un projet de terminal charbonnier à Cherbourg, contribuant ainsi au développement de la filière des énergies fossiles.

Aujourd'hui, vous enterrez la taxe carbone.

Entre la frénésie pro-environnementale des premiers mois de votre mandat et le déni qui caractérise votre politique actuelle, il ne s'est écoulé que trois ans.

Que nous réservez-vous pour demain ? L'abandon du Grenelle ou de ce qu'il en reste ?

Monsieur le Président, l'avenir du climat mérite mieux que tout opportunisme politique.

---

Contacts presse :
Sandrine Mathy, Présidente - Réseau Action Climat (RAC-F) : 06 11 45 99 04 / 01 48 58 83 92
Jean-Stéphane Devisse, Directeur des programmes - WWF : 06 12 49 13 67
Karine Gavand, Chargée de campagne Climat/Energie - Greenpeace : 06 77 04 61 90


Partager cet article
Repost0
23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 22:29



Communiqué de presse EUROPE ECOLOGIE du 23 mars 2010

Pour le gouvernement, l'avenir de la planète s'arrête à 2012

La taxe Sarkozy carbone ne remplissait pas les critères nécessaires pour être juste socialement, efficace économiquement et performante énergétiquement. Le projet, enterré ce jour par Nicolas Sarkozy, ne sera pas regretté par les écologistes. Mais cet abandon en rase campagne est navrant car il condamne durablement toute tentative d'utiliser la fiscalité écologique.

Plutôt que d'oser remanier son gouvernement et de changer le cours de ses réformes faites pour favoriser les privilégiés, plutôt que d’entendre le message que lui ont fait passer les français dimanche dernier, le gouvernement a trouvé une victime expiatoire pour tenter de reconquérir sa base électorale. Ainsi sera donc clôt le débat sur la taxe carbone.

Ce retrait est une énième illustration du style Sarkozy : beaucoup de bruit pour rien.

Djamila Sonzogni,
Porte-parole

Partager cet article
Repost0
13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 13:59

Suite à l'atelier participatif sur les projets de porcheries voici l'article du journal des Flandres de cette semaine en attendant un compte rendu plus détaillé sur le blog. Merci à tous les intervenants (élus, citoyens, associations, agriculteurs et même la présence de 2 gendarmes!). qui ont permis que cette première initiative d'atelier participatif sur des sujets d'actualité locale soit riche de partage et d'échange de connaissance. Petite précision par rapport au temps fort autour du bio, ce n'est pas comme il est indiqué par l'article NEH qui en est l'organisateur mais une association Hondschootoise indépendante dont nous soutiendrons biensur l'action. En résumer l'atelier a donc défini 2 pistes : le suivi des projets de porcheries avec l'appui technique des associations et des actions de sensibilisation sur une agriculture qui respecte le paysan, l'environnement et le consommateur à l'initiative des différents acteurs présents. 

 

 

376379-un-temps-f-4b9533d3.jpg.jpg « De plus en plus de projets de porcheries arrivent sur le canton, nous ne devons pas subir. C'est pourquoi collectivement, nous devons mener la réflexion.

» Le 6 mars, l'association Nouvelle Equipe pour Hondschoote a organisé son premier atelier participatif orchestré par Arnaud Ginions, conseiller municipal de l'opposition, sur le thème des porcheries au café chez Noye de Killem. Cet atelier était ouvert à tous, une quinzaine de personnes avait fait le déplacement : les associations de protection de l'environnement Looweg de Warhem et Défi d'Esquelbecq, des élus de l'opposition d'Hondschoote, quelques agriculteurs et même deux gendarmes...

« La situation est devenue folle. Les jeunes agriculteurs doivent s'endetter pour s'installer, a exposé Arnaud Ginions. La question est de savoir quelles perspectives existent pour l'avenir rural ? Nous devons définir ce qui est acceptable ou non ! Si on continue dans cette direction, on va droit dans le mur.
» Divers sujets ont été abordés comme la PAC, le bio... Jean-Michel Vanpouille, conseiller municipal de Rexpoëde, a indiqué que la Politique Agricole Commune était en pleine réflexion, et qu'il y aurait de gros changements en 2013, notamment au niveau des aides : « ce sont les plus grosses exploitations qui se partagent les aides de la PAC. Les aides en 2013 seront tournées vers l'agriculture durable. » Françoise Bollengier, président de Looweg, a expliqué que la région ne possédait que 0,5% de terre bio : « c'est regrettable, on ne peut pas être pour l'intensif »... Les échanges ont été constructifs et les intervenants ont décidé de reconduire ce genre d'ateliers, mais toujours sur des sujets locaux d'actualité, et de privilégier des événements de sensibilisation à destination des collèges. Nouvelle Equipe pour Hondschoote a décidé de créer un temps fort sur le bio à Hondschoote et d'évoquer la question des AMAP.
Partager cet article
Repost0
3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 12:15
Publié le mardi 02 mars 2010 à 06h00
FLORENCE TRAULLÉ > florence.traulle@nordeclair.fr



Notre littoral vit sous la menace des eaux.
Ce qui s'est passé en Charente-Maritime et en Vendée ce week-end repose la question de l'efficacité des wateringues.
 

À Wissant (ci-dessus), où une partie de la plage recule en moyenne de cinq mètres par an, le littoral subit déjà la pression des éléments et la montée prévisible du niveau de la mer n'arrangera rien. À l'intérieur des terres, les équipements des wateringu

À Wissant (ci-dessus), où une partie de la plage recule en moyenne de cinq mètres par an, le littoral subit déjà la pression des éléments et la montée prévisible du niveau de la mer n'arrangera rien. À l'intérieur des terres, les équipements des wateringues



C'est un polder d'environ 100 000 hectares, peuplé d'un demi-million d'habitants qui vivent dans un triangle Dunkerque - Saint-Omer - Calais. Un territoire situé sous le niveau de la mer et asséché au fil des siècles où les marais ont été transformés en terres agricoles.
Les wateringues, c'est une très vieille histoire. On peut la faire remonter à 1169 quand Philippe d'Alsace, comte de Flandre, crée les « water rings » (les cercles d'eau) pour planifier les opérations d'assèchement lancées deux siècles plus tôt par trois moines : Saint-Omer, Saint-Éloi et Saint-Vinoc qui avaient tout compris de l'intérêt du vaste delta de l'Aa.


Nous sommes en 2010 et s'il est un défenseur de ces terres basses aujourd'hui et à nouveau menacées par les eaux, c'est bien Jean Schepman. Ce conseiller général du Nord et président de l'Institution départementale des wateringues (IDW) résume simplement son boulot : « Évacuer l'eau douce de ces terres vers la mer ». Les wateringues sont organisées autour de tout un réseau d'ouvrages servant à réguler le niveau des eaux.
L'excédent est rejeté à la mer, à marée basse, grâce à l'écoulement naturel par les fossés et canaux ou par des puissantes pompes électriques.

Sauf que ce que l'homme a conçu, la nature le menace. Les ouvrages techniques datent. « La plupart des équipements ont été refaits dans les années 50 et 70 » mais ce n'est pas tant qu'ils soient anciens qui l'inquiète. « On voit de plus en plus de crues bizarres, qui peuvent arriver à n'importe quel moment de l'année. Des pluies quasi tropicales, très brutales, et les wateringues n'arrivent pas à gérer ces situations. » Pour Hervé Poher, vice-président du conseil général du Pas-de-Calais, chargé de l'Environnement, « le scénario catastrophe, c'est une grosse pluviométrie, avec des défaillances techniques ». En novembre dernier, grosses pluies sur le Calaisis. « Comment ça a tenu, je ne sais pas... », lâche Jean Schepman qui, en plus, a fait ses comptes : « En un mois, on a dépensé 350 000 E d'électricité pour faire fonctionner le système. C'est considérable ! On a mangé un quart de notre budget annuel ! »


« On n'y arrive pas ! »

Sur la durée, ce n'est pas qu'il faille évacuer beaucoup plus d'eau qu'avant mais il faut le faire beaucoup plus vite. Techniquement, le système supporte un débit de 120 m³ à la seconde. « Une crue décennale, c'est 140 m³ à évacuer à la seconde vers la mer. On n'y arrive pas » , se désole Jean Schepman qui a d'autres raisons de s'inquiéter. Le changement climatique s'en mêle, provoquant et promettant une montée du niveau de la mer. Les terres des wateringues sont donc menacées des deux côtés. Par l'intérieur avec les eaux douces qu'il faut rejeter à la mer et par la côte où la menace de voir l'eau de mer submerger les terres basses n'est plus un scénario hypothétique de film catastrophe.


Les dunes reculent

Les marées sont plus hautes, ce qui oblige à laisser les portes des installations rejetant l'eau douce à la mer fermées plus longtemps et, en prime, le risque de voir l'eau de mer passer par-dessus les installations augmente. Si cela arrive à l'écluse Tixier de Dunkerque, ce sera la mer en pleine ville.
Ajoutez-y le recul des dunes (à Zuydcoote, en une seule tempête, la dune a reculé de sept mètres en novembre 2007), et vous avez une idée du tableau.
On le sait, les falaises de la région, comme à Wissant, sont très sensibles aux phénomènes d'érosion. « Le cordon dunaire y rétrécit petit à petit. Sur la partie ouest de la commune de Wissant, la plage a reculé de 250 mètres en 50 ans. Cinq mètres par an, c'est énorme », observe Julien Henique, responsable de la division risques naturels à la Direction régionale de l'environnement.
D'après une étude menée par les services de l'État, 90 % des ouvrages naturels du littoral (dunes, falaises) sont en mauvais état. Et presque un tiers des ouvrages en dur comme les digues. Les experts, on l'a encore vu lors du sommet de Copenhague, ne sont pas tous d'accord sur les chiffres mais si la tendance est acquise, le niveau de la mer va monter. Savoir de combien fixe le degré d'urgence. « Les Flamands tablent sur 50 centimètres d'ici à 2050, c'est-à-dire demain. Nous, on l'évalue à 30 centimètres dans un siècle », note Jean Schepman, convaincu que les Flamands « ont une plus grande sensibilité que nous au risque marin ». Ils investissent dans les protections depuis plus longtemps et y mettent beaucoup plus d'argent (lire ci-dessous).
Il faut dire que les Hollandais ont déjà donné, et comment... : en 1953, le sud du pays avait connu de brusques inondations. 1 835 personnes étaient mortes.
On comprend qu'ils aient pris de l'avance sur nous...
wFl.T.



•   Belges et Hollandais investissent déjà très lourd pour se protéger

Un peu partout le long du littoral belge et en Hollande des travaux sont en cours pour sécuriser les côtes et lutter contre les inondations. Des investissements énormes dictés par la nécessité de préserver d'immenses territoires. Les Pays-Bas, dont plus de la moitié des habitants vivent dans des zones situées en dessous du niveau de la mer, sont protégés par 17 500 kilomètres de digues. « Les Pays-Bas sont le delta le plus sûr du monde », assure Charlotte Menten, une porte-parole du ministère néerlandais des Transports et de l'Eau. Parmi les digues les plus impressionnantes, l'Afsluitdijk, au nord d'Amsterdam, longue de 32 kilomètres, date de 1932 et isole l'IJsselmeer, un lac d'eau douce, de la mer. L'Oosterscheldekering, un dispositif anti-tempête au nord de la Belgique construit en 1986, mesure, lui, 8  kilomètres de long. Le gouvernement néerlandais veut anticiper la montée des eaux. Un « Plan national de l'eau », d'un milliard d'euros par an jusqu'en 2100, doit être voté avant l'été. « Ça devrait nous garder les pieds au sec au moins pour les 100 années à venir », explique Charlotte Menten, qui souligne que « 65 % du produit intérieur brut du pays est produit dans des territoires situés en dessous du niveau de la mer ». Ce plan, qui prévoit le renforcement des protections déjà existantes, va aussi permettre des solutions innovantes. Le Rhin et la Meuse vont être élargis pour réduire les risques de crues. En Belgique, un plan d'élévation des digues et d'élargissement du lit des rivières et canaux a été lancé après le drame de 1953 qui avait fait 18 morts en Flandre. Mais, en 1976, une nouvelle tempête causait l'inondation de nombreuses localités. Le plan, qui devrait être achevé en 2011, va être prolongé avec notamment la création de plus vastes zones inondables sécurisées. En parallèle, de nouveaux brise-lames seront construits en mer pour protéger la zone côtière. Ainsi, au large d'Anvers, une digue, haute de sept mètres, est en cours de construction. Et parce que la technique ne pourra pas tout, en Hollande, des zones entières sont « dépoldérisées ». Des terres où on ne luttera plus contre l'eau, acceptant qu'elles soient inondées. Des fermes ont été démontées et remontées plus loin. Dans un sens, là, l'eau a déjà gagné sur l'homme. wFl.T.



•  Les terres sont menacées par l'eau mais les finances sont encore trop à sec...

Avec un plan de 6 millions d'euros enfin dégagé, on va pouvoir répondre à l'urgence mais il faudra aller plus loin. Et éclaircir les responsabilités, définir mieux qui paie quoi. Le système actuel des wateringues est trop compliqué pour durer ainsi. En 2005, mauvaise nouvelle pour les wateringues, « l'État nous a laissés tomber », raconte Jean Schepman « mais à force de tirer les sonnettes d'alarme, il s'est à nouveau intéressé à notre affaire ». Outre les études lancées pour évaluer la situation et décider de ce qu'il faudra faire pour préserver ces terres des inondations, l'État, les Départements et l'Agence de l'eau ont lancé un plan d'investissement de 6 millions d'euros. Insuffisant pour Hervé Poher, l'élu en charge de l'environnement au conseil général du Pas-de-Calais, pour qui ces sommes serviront juste à maintenir la capacité actuelle du réseau des wateringues pourtant « à bout de souffle ». Le problème est qu'une loi datant de deux siècles fait incomber aux habitants de ces zones la charge financière que représente la protection contre les aléas naturels. L'État a bien trouvé une solution : surtaxer le bâti dans les polders mais les élus locaux ne veulent pas en entendre parler. « Ce sont déjà les habitants et les communes qui paient leur écot aux sections de wateringues », souligne Jean Schepman. Pour lui, les 6 millions d'euros annoncés « s'il n'y a pas de pépin, c'est le minimum pour remplacer les pompes qui doivent l'être, conforter les équipements, les branchements électriques. Il faudrait plus ». Au moins 10 millions d'euros, évalue-t-il. S'il reconnaît que l'État a pris la mesure du problème, « on n'a, en revanche, pas réussi à faire en sorte qu'un ministère prenne le dossier en main. » Le fait que les ouvrages de protection du littoral soient gérés par les communes, les conseils généraux et l'État ne simplifie pas la donne. Julien Hénique, de la DREAL, le reconnaît « il y a toujours des problèmes de propriété, d'entretien, de responsabilité. Ce système n'est plus pérenne » . wFl.T.


Partager cet article
Repost0
2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 13:22

Pendant que la Vendée et la  Charente Maritime pensent leurs plaies après un week-end endeuillé, viendra le temps des causes. Dés à présent  deux raisons émergent : digues fatiguées qui n’ont pas à certains endroits résistés et la poursuite de constructions de logements dans des zones inondables.

 

Devons nous attendre la catastrophe…

 

Malheureusement notre territoire n’est pas à l’abri d’une convergence d’événements (vent et coefficient de marée élevés) mettant à rude épreuve nos installations. Nous pouvons même dire la vulnérabilité de notre littoral. Force est de constater que l'Institution Interdépartementale des Wateringues a besoin de batailler ferme pour obtenir les subventions nécessaires quant à l’entretien indispensable des installations. Autre point d’étonnement (pour ne pas dire plus), la construction de nouveaux lotissements aux Moeres, zone des plus sensibles de notre territoire à -2m50 du niveau de la mer !

 

Nous avons donc besoin sur notre territoire d’une prise de conscience rapide sur de tels phénomènes…

Partager cet article
Repost0
19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 09:48
Cliquez sur l

Voici qu'un article de la Voix du Nord intitulé "Un schéma régional en trois couleurs pour encourager les éoliennes tout en évitant leur prolifération tous azimuts" me donne l'occasion de reparler du projet d'Eoliennes sur la commune.

Petit rappel : en 2005 une réunion d'information présente le projet de 4 éoliennes sur Hondschoote. Malheureusement le projet sera retoqué par le préfet. Ce projet mal engagé par la ville en terme de lisibilité a fait les frais d'une opposition de citoyens habitants aux alentours des 4 hélices ainsi que d'une législation restrictive.

le schéma ci-dessus, tiré du dit article de la Voix du Nord du 17 février,  découlant d'un document élaboré par la Région, l'État, les professionnels de l'éolien, et les associations de protection de l'environnement, indique que des projets pourraient être étudiés sur notre territoire après études particulières. 

L'occasion pour moi de réaffirmer mon point de vue sur le sujet :

1- L'éolien doit être parti prenant  d'un maillage d'énergies renouvelables dans une politique municipale de sobriété énergétique. Le tout éolien n'est pas la solution, et je ne suis pas favorable à un parc à perte de vue sur nos terres mais l'éolien fait parti des alternatives indispensables

2- Les projets doivent être établis dans la clarté (choix du lieu d'installation, processus d'élaboration, ...) et en étroite collaboration avec tous les habitants de la commune (pourquoi pas un référendum local)

3- Les gains en énergies doivent pouvoir être ressentis par les citoyens le plus rapidement possible

4- Un projet d'Eoliennes à toute sa place dans l'histoire de notre ville et peut en être un atout supplémentaire
Partager cet article
Repost0
13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 21:55

rubon15-c66de.jpg

Tritons, salamandres, grenouilles, crapauds, lézards, serpents… : les Amphibiens et les Reptiles disparaissent. Conscients de cette réalité, les 5 CPIE de la région Nord-Pas-de-Calais ont lancé au printemps 2009 l’opération « Un Dragon ! Dans mon jardin ? » (le CPIE Flandre Maritime intervenant spécifiquement sur le territoire de la Flandre Maritime et de la Flandre Intérieure). Cette action a plusieurs vocations :

  • collecter les informations relatives aux Amphibiens et aux Reptiles, en lien avec les autres structures compétentes ;
  • réaliser des inventaires naturalistes dans le cadre d’un protocole scientifique du Muséum National d’Histoire Naturelle ;
  • proposer des conférences, des sorties nature… au sujet des Amphibiens et Reptiles du Nord de la France ;
  • impliquer les habitants de la région dans un processus d’observation et de protection de la biodiversité locale et « ordinaire », et devenir ainsi des vigies de la biodiversité ;
  • répondre à toutes questions relatives aux Amphibiens et aux Reptiles (identification d’espèces, milieux de vie…).

FLYER-CPIE-FLANDRE-MARITIME.jpg  

Partager cet article
Repost0
13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 10:11

P1060809.jpgAlors que les élus locaux ne soutiennent pas la culture bio, au niveau national la conversion d’agriculteurs augmentent de 20% en 2009. Il n’y a pas de secret, si l’offre s’améliore c’est aussi que la demande se poursuit. 1 français sur 2 consomme du bio au moins une fois par mois. Ce n'est plus simplement une mode passagère d'utopiste écolo mais une démarche de plus en plus reconnue par les consommateurs.

Mais cette progression des producteurs n’arrive pas à répondre à la demande locale et nous importons une importante quantité de produit bio qui entraine un bilan carbone allant au détriment du bénéfice écologique. Nous en sommes à 2,5% de terre cultivée, nous devons atteindre 6% en 2012 et 20% en 2020 selon le grenelle. Dans la région nous en sommes à 0,4% !

 

Il est donc urgent que nos élus locaux puissent soutenir cette production qui impacte de façon nettement moins importante les inconvénients écologiques tout en permettant un nouveau rapport à la terre, à la saveur du produit, à sa diversité, au respect du travail du producteur/éleveur et à un aménagement rural retrouvé. Nous avons tout à gagner (et à perdre si nous n’avançons pas).

 

Agir sur le foncier, favoriser des circuits de vente via notamment les cantines, partager les connaissances sur les méthodes, sensibiliser la population, soutenir les conversions et les producteurs (grâce par exemple au AMAP ou vente direct) sont des leviers que peuvent utiliser les communes. Zou, on y va ?

Partager cet article
Repost0