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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 17:11

« Le poids de la dette est devenu écrasant. L’État verse ainsi près de 50 milliards d’euros par an à ses créanciers. Cette somme représente la première dépense, juste devant le budget de l’Éducation nationale; elle est supérieure aux budgets de la recherche, de la justice et de la sécurité réunis. C’est inacceptable ! La dette, c’est moins d’écoles, moins de crèches, moins d’hôpitaux, moins de transports publics...»

 

C’est Jean-Marc Ayrault qui parlait ainsi de la dette publique dans son discours de politique générale en juillet dernier.

Mais pour remédier à cette situation, il reprend l’objectif affiché par François Hollande, une réduction à marche forcée du déficit public, visant 3% du PIB dès 2013 et le déficit « zéro » en 2017.

Ce n’est pas un hasard : le déficit « zéro » est l’objectif n°1 du Pacte budgétaire, le nouveau traité négocié par Sarkozy et Merkel pour imposer définitivement l’austérité comme seule politique possible en Europe.

François Hollande avait promis lors de sa campagne de rompre avec cette logique mortifère. Mais, à l’issue du sommet européen des 28 et 29 juin, le nouveau président français a finalement accepté de ratifier le Pacte.

Selon lui, il aurait obtenu des mesures de croissance permettant de « réorienter l’Europe ».

C’est faux : le Pacte budgétaire, inchangé, est toujours aussi nocif, et le pseudo-« Pacte de croissance » adopté le 29 juin n’est que poudre aux yeux. Au moment où l’Europe s’enfonce dans une inquiétante récession provoquée par les politiques d’austérité, ratifier le Pacte budgétaire signifie accélérer la course à la catastrophe.

 

Les 10 raisons de dire non pour rouvrir le débat européen

sur notre site et en pièce jointe.
(disponible également en version papier à la rentrée)
 
En rejetant le Pacte budgétaire, députés et sénateurs peuvent refuser l’austérité perpétuelle et relancer le débat en Europe
 
-- 
Cordialement
 
Attac France,
21 ter, rue Voltaire - 75011 Paris (adresse postale)
Villa du Moulin Dagobert - 75011 Paris (adresse physique)
Tél. 01 56 06 43 60 (dir) - 01 56 06 43 60 (std)


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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 15:21

w w w . k o k o p e l l i - s e m e n c e s . f r

 

 


Les Pétitions : les psychopathes prédateurs

s'en torchent leur barbecul

Suite au jugement scandaleux de la Cour Européenne de Justice — qui prouve une fois de plus que ces institutions Européennes sont complètement corrompues et à la botte des banskters, du Cartel de la Chimie, des multinationales biocidaires et autres marionnettes politiques — certains amis de Kokopelli ont pensé qu'il était adéquat de relancer des énièmes pétitions pour la défense des semences libres.

 

Qu'il soit, donc, bien clair que l'Association Kokopelli ne cautionne, en aucune manière, la pétition lancée par Cyberacteurs et, cent mille fois moins, celle lancée par Avaaz. J'ai déjà exprimé — dans l'un de mes articles sur l'arnaque du réchauffement climatique anthropique — ce que je pensais de cette organisation bien ancrée dans la mouvance de l'opposition contrôlée et créée par Ricken Patel qui fut consultant pour l'ONU, la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill Gates…

 

N'est-il pas évident, après tant d'années de lutte, que les pétitions, les psychopathes prédateurs s'en torchent

leur barbecul sur leurs pelouses transgéniques ?

 

Le jugement de la Cour Européenne de Justice est totalement en phase avec les délires génocidaires de la clique criminelle du complexe militaro-industriel qui ruine les peuples par des dettes nationales générées ex-nihilo, fomente des guerres "libératrices", détruit l'intégralité de la biosphère et assassine l'humanité.

Vandana Shiva — qui sera présente lors de notre Festival Kokopelli/Pachamama au Pérou — a récemment évoqué l'offensive généralisée des multinationales de l'agro-chimie dans les pays dits "émergents". Aux USA, Monsanto et les multinationales biotechs, tentent de faire passer, au Congrès, un décret qui les mettrait au-dessus de toutes les lois. Quant à l'Europe, elle continue de se transformer en poubelle cancérigène sous l'assaut de l'agriculture toxique et du Cartel Nucléaire.

 

Et pour ne pas évoquer un sujet tabou — la contamination radioactive de toute la chaine alimentaire planétaire — une première ferme bio, en Oregon, selon l'expert nucléaire Arnie Gundersen, a fermé ses portes en raison de la contamination radioactive de ses sols. Et le Japon se meurt inexorablement de Fukushima, l'oubliée des médias à la solde de la mafia. Tout comme les citoyens de la côte ouest US, tout comme les peuples de la planète…, mourront inexorablement de Fukushima le jour où son réacteur 4 s'effondrera.

 

Très chères Amies et Amis de Kokopelli et de la Vie, pensez-vous vraiment que nous allons neutraliser les criminels psychopathes et prédateurs avec de mignonnettes pétitions ?

 

Les Peuples de cette belle Planète, notre Terre-Mère, apprendront-ils un jour qu'une société qui ne peut pas discerner et éliminer, par tous les moyens possibles, la psychopathie, en son sein, n'est tout simplement pas digne de survivre ?

Il est vrai que la Rage monte, que certains Peuples se réveillent (en Islande, les banquiers mafieux sont en prison) mais il ne reste que peu de temps. L'Humanité est dans une situation critique de légitime défense car les psychopathes dégénérés ont déclaré la guerre à la Vie — une guerre totale et terminale — et ils iront jusqu'au bout de leur démence meurtrière.

 

Quant à Kokopelli, ce n'est ni la Cour Européenne de Justice, ni le GNIS, ni Baumaux, ni la clique génocidaire qui s'est donné comme mission d'éradiquer la Vie de notre belle Planète, qui nous empêcheront de continuer notre travail de protection de la biodiversité alimentaire : un travail de 20 années dans le non-respect total de leur illégalité mortifère.

 

Dominique Guillet. Le 22 juillet 2012.

 

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Association Kokopelli

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 09:58

La Cour de Justice de l'Union Européenne désavoue

Kokopelli et son avocat général

La Cour de Justice, par sa décision rendue aujourd'hui dans l'affaire Kokopelli c. Baumaux, vient de donner un satisfecit intégral à la législation européenne sur le commerce des semences.
Pourtant, le 19 janvier dernier, son Avocat Général nous donnait entièrement raison, en estimant que l'enregistrement obligatoire de toutes les semences au catalogue officiel était disproportionné et violait les principes de libre exercice de l'activité économique, de non-discrimination et de libre circulation des marchandises. (V. ses conclusions)
Ce changement de cap absolu ne manque pas de nous surprendre et de nous interroger.
La Cour, aux termes d'une analyse étonnement superficielle de l'affaire, et d'une décision qui ressemble plus à un communiqué de presse qu'à un jugement de droit, justifie l'interdiction du commerce des semences de variétés anciennes par l'objectif, jugé supérieur, d'une "productivité agricole accrue" !
L'expression, utilisée 15 fois dans la décision de la Cour, consacre la toute puissance du paradigme productiviste. Ce même paradigme, qui avait présidé à la rédaction de la législation dans les années soixante, a donc encore toute sa place en 2012. La biodiversité peut donc être valablement sacrifiée sur l'autel de la productivité.
Cela fait 50 ans que cela dure et le fait que ce raisonnement nous ait déjà amenés a perdre plus de 75% de la biodiversité agricole européenne n'y change donc rien. (V. les estimations de la FAO)
Si la Cour mentionne les dérogations supposément introduites par la Directive 2009/145 pour les "variétés de conservation", son analyse s'arrête à la lecture des grands titres. Comment les juges n'ont-ils pas voulu voir que les conditions d'inscription des variétés de conservation, dans la réalité, étaient restées pratiquement identiques à celles du catalogue officiel normal [1]? Le critère d'homogénéité, par exemple, particulièrement problématique pour les variétés anciennes, ne connaît aucune modération.
La Cour n'a-t-elle pas lu les témoignages de nos collègues européens, déjà confrontés à des inscriptions impossibles de leurs semences sur cette liste ?
Cette directive est un véritable leurre, que Kokopelli et tant d'autres organisations européennes ont déjà dénoncé, et ne vise pas à permettre la commercialisation des variétés anciennes ni même à conserver la biodiversité semencière.
De plus, cette biodiversité, qui a nourri les populations européennes pendant les siècles passés, est l'objet de la plus grande suspicion. La Cour va ainsi jusqu'a écrire, par deux fois, que la législation permet d'éviter "la mise en terre de semences potentiellement nuisibles" !
Cette remarque est totalement erronée puisque, comme l'avait justement relevé l'Avocat Général, l'inscription au Catalogue ne vise pas à protéger les consommateurs contre un quelconque risque sanitaire ou environnemental, auquel la législation ne fait même pas référence !
Cette remarque, surtout, est choquante, quand on pense que les semences du Catalogue, enrobées des pesticides Cruiser, Gaucho et autres Régent, ou accompagnées de leur kit de chimie mortelle, empoisonnent la biosphère et les populations depuis plus de cinquante ans !
Le lobby semencier (European Seed Association), qui a pris le soin, pendant le cours de la procédure, de faire connaitre à la Cour son désaccord avec l'avis de l'Avocat Général, se réjouit, dans tous les cas, de cette totale convergence de vues avec la Cour. (V. son communiqué et sa lettre adressée à la Cour.)
Nos adversaires directs dans cette procédure, c'est-à-dire la société Graines Baumaux, mais aussi la République Française, le Royaume d'Espagne, la Commission Européenne et le Conseil de l'UE, doivent également s'en frotter les mains.
Avec cette décision, les masques tombent : la Cour de l'Union Européenne est, elle aussi, au service de l'agriculture chimique mortifère et de son idéologie corruptrice.
Et Kokopelli, au contraire de tout ce qui a pu se lire ces derniers mois, n'a aucun intérêt convergent avec Monsanto et autres semenciers-chimistes. Ces craintes exprimées par certains n'étaient qu'élucubrations fantaisistes, voire malveillantes, à l'égard de l'association.
Mais tout cela se comprend par l'examen du contexte dans lequel prend place cette décision : en Europe, une réforme générale de la législation sur le commerce des semences est en cours. La procédure est placée sous le haut parrainage de l'industrie semencière. Les associations de sauvegarde de la biodiversité, petits producteurs, paysans et jardiniers passionnés, qui, à travers toute l'Europe, conservent clandestinement plus de variétés oubliées que tout ce que le catalogue des variétés appropriées n'en pourra jamais contenir, n'ont pas été invitées à la table des négociations…
Verra-t-on, dans ce cadre, le législateur européen redéfinir ses priorités ? Les semenciers veilleront à ce que cela ne soit pas le cas.
La France, dans ce cadre, joue un rôle particulier. Le Ministère de l'Agriculture a dépêché l'une des collaboratrices du GNIS [2], Mme Isabelle Clément-Nissou, auprès de la Commission Européenne (DG SANCO), afin de rédiger le projet de loi ! Mais les conflits d'intérêt, inadmissibles, ne semblent choquer personne au niveau des institutions européennes…
Ainsi, l'étau se resserre et les perspectives pour la biodiversité n'ont jamais été aussi sombres.
Et l'Association Kokopelli, qui depuis 20 ans veille avec passion à la préservation du patrimoine semencier européen, bien commun de tous, sans la moindre subvention publique, pourrait donc bien disparaître demain, car son activité, qui gêne l'une de nos sociétés commerciales les mieux installées, ne présente pas d'intérêt pour une "productivité agricole accrue". Cette décision nous sidère, autant qu'elle nous indigne.
Plus que jamais, Kokopelli a besoin du soutien moral de la population. Car il n'est pas admissible que les variétés anciennes, héritage de nos grands-parents, soient interdites de cité !
Nous en appelons également à notre gouvernement. La gauche, sous les précédents gouvernements de droite, nous a dit pouvoir compter sur son soutien à de nombreuses reprises. Il est temps maintenant qu'elle transforme ses promesses en actes (en commençant par retirer son mandat à Mme CLEMENT-NISSOU) !
Kokopelli, le 13 juillet 2012.
[1] La directive 2009/145 prévoit que les critères de distinction et de stabilité sont laissés à la discrétion des Etats membres et que, par contre, «pour l'évaluation de l'homogénéité, la directive 2003/91/CE s'applique» : art. 4 §2
[2] Le GNIS représente les semenciers professionnels en France et dit officiellement «défendre les intérêts de la filière semence» – V. son site Internet
Ce que nous voulons, sur le plan législatif et réglementaire :
Le Catalogue officiel actuel est le pré-carré exclusif des variétés protégées par des droits de propriété intellectuelle, hybride F1 non reproductibles. Qu'il le reste.
Nous voulons que les semences anciennes et nouvelles appartenant au domaine public et librement reproductibles sortent du champ d'application de la législation sur le commerce des semences.
Il n'existe pas de catalogue officiel obligatoire pour les clous et les boulons. Il n'y a pas de raison de soumettre les semences à une procédure préalable de mise sur le marché, comme les pesticides ou les médicaments, pour les cataloguer dans un registre.
Des objectifs de qualité et de loyauté dans les échanges commerciaux peuvent être aisément atteints par un règlement de base fixant des critères minimums en termes de qualité sanitaire, faculté germinative, pureté variétale et pureté spécifique.
Que demande la société Graines Baumaux ?
Notre adversaire devant la Cour d'Appel de Nancy demande la condamnation de Kokopelli à lui payer 100.000 €uros de dommages-intérêts, ainsi que la cessation de toutes les activités de l'association. Pour information, au 30 juin 2011 la société Baumaux avait un chiffre d'affaire annuel de 14 millions d'€uros et un résultat net de 2 millions d'€uros.
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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 09:10

 vendredi 09.03.2012, 06:00-

 

Direct Lille http://www.directlille.com/Metropole-Lilloise/2012/03/09/article_

 

les-nordistes-sensibilises.shtml

 

 

Les images de dévastation des alentours de Fukushima ont traumatisé. | FUKUSHIMA, 1 AN APRÈS |
Dimanche, cela fera un an. Le tsunami et le séisme, suivis d'une catastrophe nucléaire à Fukushima, au Japon (lire également page 8 ) ont marqué le monde entier. Dans la métropole, de nombreux événements sont organisés pour commémorer ce triste anniversaire, souvent à l'initiative d'associations anti-nucléaire. Au-delà des militants, pour beaucoup déjà convaincus de la dangerosité du nucléaire avant le 11 mars 2011, y a-t-il un avant et un après Fukushima pour les Nordistes ? « Depuis, il y a une inquiétude. Les gens sont moins certains du fait que le nucléaire est une énergie d'avenir », considère Bernard Despierre, adjoint (Europe Écologie - Les Verts) au maire de Tourcoing. Dans sa ville, est projeté ce soir à 20 h 30 Into Eternity, un film sur les dangers du nucléaire. Une séance susceptible d'intéresser au-delà des cercles militants ? « Bien sûr, ce n'est pas un ciné-club spécial accros des anti-nucléaire. » Même son de cloche du côté de Nathalie Sedou, du collectif Sortir du nucléaire - Nord - Pas-de-Calais : « Fukushima a sensibilisé le grand public au risque de nos centrales. D'autant que Gravelines n'est pas loin... » Le collectif organise des chaînes humaines demain, à Arras à 11 h 30 et sur la grand-place de Lille à 16 h 30. Isabelle et Céline, mère et fille lambersartoises, ont eu « un choc » en découvrant le désastre de Fukushima à la télévision, il y a un an. Pourtant, ce week-end, elles ne feront « rien de spécial » pour commémorer le drame. Elles envisagent tout juste de lire les articles de journaux qui y seront consacrés. Mais depuis, elles gardent le danger du nucléaire dans un coin de leur tête : « Cela fait peur, la radioactivité est un danger pour la terre entière », affirme Céline. « On ne nous a pas tout dit » Sa mère, elle, se souvient aussi de la psychose de Tchernobyl. « À partir de là, je me suis vraiment dit que le nucléaire pouvait être dangereux. » Sylvie a réagi à notre appel à témoins via Facebook : « Comme pour Tchernobyl, on ne nous a pas tout dit. On en reparlera dans dix ou vingt ans. » Beaucoup, comme Joe, sur Facebook, déplorent le fait « qu'aucune leçon n'ait été tirée, un an après. » Et d'ajouter : « Si on ferme les yeux en attendant, fatalement d'autres accidents seront à craindre. » Face à l'inquiétude ambiante, Jean-François, trentenaire de La Gorgue, a sa solution : « Gravelines ? Je préfère ne pas y penser. » q P. R.
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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 21:13

Lagazette.fr

DÉCHETS

 

Par E. Lesquel

Publié le 29/02/2012
Mis à jour le 01/03/2012

 

Le flambant neuf Flamoval (Pas-de-Calais) expérimente le brûlage des déchets depuis mercredi 29 février 2012. Pourtant, la cour administrative d'appel de Douai a confirmé le 31 janvier la décision de justice annulant la signature du marché de génie civil.

Edifiant. Le marché des travaux de génie civil du très controversé incinérateur de la région de Saint-Omer – le siége de Bonduelle est implanté à moins de 2 km – a été attribué de façon irrégulière.
C’est ce qu’a confirmé la cour administrative d’appel de Douai le 31 janvier, enjoignant le Syndicat mixte Flandre Morinie (SMFM, 159 communes adhérentes) de saisir le juge du contrat sous 3 mois.
Elus non habilités à voter - « En 2008, la commission d’appel d’offre du SMFM a attribué le marché de travaux alors qu’il venait d’y avoir des élections municipales. Or, les élus qui siégeaient ce jour-là n’étaient habilités qu’à traiter les affaires courantes en attendant que soient installés leurs successeurs. Je le leur avais signalé mais ils ont quand même voulu délibérer », décrypte Thierry Willaey, adjoint au maire (EELV) à Hazebrouck et nouvellement élus en 2008 au SMFM.
L’opposant au projet attaque alors le SMFM pour cette irrégularité. Le tribunal administratif de Lille va lui donner raison une première fois le 5 octobre 2010 puis la cour d’appel en janvier.
« Cette fois cette dernière a prononcé une mesure d’injonction. Le marché est cassé. La construction est illégale. Il faut régulariser. De plus, nous avons fait constater par huissier que le bâtiment ne correspondait pas au permis de construire déposé. Et il existe bien d’autres irrégularités », ajoute Thierry Willaey qui se félicite de voir petit à petit d’autres élus commencer aussi à se poser des questions.
Il semble étonnant que le syndicat mixte Flandre Morinie ait traité avec autant de légèreté ce dossier si controversé depuis l’origine. « Le contrôle de légalité n’a rien dit, mais je n’étais pas là à l’époque », se défend Joël Duquenoy, le président du SMFM et maire d’Arques qui a repris le dossier en cours en 2009 après la démission de son prédécesseur au syndicat mixte.
Deux autres recours en cours - « Ce jugement n’est qu’administratif ; il ne touche pas à l’autorisation d’exploiter. Il ne va donc pas nous empêcher de démarrer », positive le président qui doit également faire face à deux recours portés par des associations opposées à l’équipement : les Riverains du Smetz et l’association pour la protection de la santé des habitants de la région de Saint-Omer.
Thierry Willaey garde espoir de convaincre le nouveau préfet de suspendre l’autorisation d’exploiter : « Cet équipement a coûté plus de 87 millions d’euros. C’est regrettable, mais avec un coût de traitement des déchets 50 % plus élevé que l’enfouissement aujourd’hui pratiqué, il en coûtera beaucoup plus au citoyen s’il se met à fonctionner. De plus, tous les projets visant à réduire la production de déchets sont paralysés car il faut désormais réussir à alimenter l’incinérateur à hauteur des 92 500 t prévues par an. »
Menace de fermeture de l’usine - De son côté, l’industriel Bonduelle a menacé depuis longtemps, au moindre dysfonctionnement de Flamoval, de mettre la clef sous la porte de son usine voisine.
« Mettant ainsi en péril un millier d’emplois locaux », déplore Thierry Williaey qui signale qu’un début d’incendie s’est déjà produit sur leur site le 1er février.
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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 23:33
L’annonce de la vraie fausse nomination de monsieur Borloo à la tête de Veolia Environnement illustre la nature du régime sarkozyste : l’alliance consanguine, décomplexée et ouvertement assumée des politiciens de droite avec les milieux d’affaire, les lobbies industriels et financiers, les groupes privés de l’immobilier ou de l’énergie.
Le « comité des forges » d’aujourd’hui, c’est le « comité de l’électricité »… Si on y ajoute l’intervention permanente d’espions et de barbouzes plus ou moins officiels se livrant aux coups tordus les plus extravagants (Après les révélations sur la manipulation visant a faire tomber des hauts fonctionnaires de gauche à la préfecture de police voire les derniers développements dans l’affaire des mines africaines d’AREVA), on a une petite idée des risques que ferait courir à la démocratie la réélection de l’actuel Président de la République. Au fond, ces gens croient que tout leur est permis et que le pays leur appartient. Mais une simple alternance électorale ne suffira pas à rétablir une pratique de l’exercice du pouvoir conforme à ce qui se fait dans de la plupart des pays démocratiques.
Car le mal est profond et ancien : sans vouloir mettre de l’acide sur des affaires récentes impliquant tel ou tel aux deux bouts de l’hexagone, qui ne se souvient il y a 30 ans des dérives des années Mitterrand ? Certes elles n’atteignirent qu’épisodiquement les records actuels, mais elles mélangèrent tout aussi allégrement copinage entre la politique et les intérêts privés, affaires familiales et utilisation des moyens de l’Etat , recours aux officines policières à des fins d’espionnage... Elles coutèrent et coûtent encore moralement très cher à la vision qu’ont nos concitoyens de la politique en général et qu'ils ont de la politique à gauche en particulier.
Voilà pourquoi en plus des réformes majeures nécessaires pour stopper la dérive monarchique permanente de nos institutions, il conviendrait, pour mettre fin au grands mélanges des genres comme aux petites tentations ordinaires, d’installer des règles de comportements et de gouvernance assez simples et par exemple : la suppression des grands corps de l’Etat, la fin des allers et retours incessants du public vers le privé, le rétablissement de frontières plus nettes entre les grandes entreprises et les médias, une évaluation plus rigoureuse des conditions de passation des marchés publics à tous les niveaux, la révision des conditions de nomination aux responsabilités importantes de la justice comme dans les entreprises publiques, un contrôle parlementaire renforcé sur les activités des services de police et de renseignement et un encadrement sévère des officines privées de sécurité.
Autant de reformes que porte justement Eva Joly, la candidate des écologistes, qui par sa personnalité comme par son parcours, illustre un autre style de gouvernement , vraiment plus démocratique et bien plus moderne . Une raison supplémentaire de voter juste pour un quinquennat utile.
Jacques Archimbaud, secrétaire national adjoint
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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 20:00

Ou comment redonner foi en la politique !!!

Ecoute, Jean Lou, tu m'emmerdes pas à la présidentielle et tu rejoins la troïka* des O, nucléocrate avec un poste en OR chez Véolia. OK, Nico.

 

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* Sarko, Proglio et Borloo. Les noms en O induisent ils nécessairement la nucléocratie (tiens, comment s'appelle le maire de Gravelines ?).  Fatalité ?

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 11:49

 

Christian Vanneste a qualifié de « légende » la déportation des homosexuels pendant la seconde guerre mondiale.

 

Eva Joly, candidate écologiste à l’élection présidentielle, déclare : « Le député UMP Christian Vanneste désormais coutumier des dérapages homophobes vient de passer un cran supplémentaire dans l'ignoble en niant la réalité de la déportation des homosexuels pendant la 2ème guerre mondiale. Il le fait d'ailleurs avec des phrases et en dénonçant un "lobby homosexuel" infiltré dans les médias qui fait une référence sans nuances aux propos négationnistes.


La déportation des homosexuels, massive en Allemagne, a concerné des dizaines de Français pendant les années noires de l'occupation.  Désormais reconnue officiellement par les autorités françaises et citée dans les cérémonies annuelles de la déportation, la déportation homosexuelle est aujourd'hui un fait historique documenté.

 

Nier l'existence et la souffrance de ces milliers d'êtres déportés pour leur orientation sexuelle renvoie à la même abjection que leurs bourreaux.


L'UMP - qui a trop tardé à sanctionner Christian Vanneste ne doit pas seulement aujourd’hui l’exclure, mais elle doit aussi contribuer à le faire battre, car de tels propos ne sont pas admissibles sur les bancs de la représentation nationale. »

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 09:42

Le Président-candidat SARKOZY se déplace pour se féliciter du rachat de Photowatt par EDF après avoir tué la filière photovoltaïque, il y a moins d'un an (moratoire sur le photovoltaïque et baisse de 50 à 25% de la réduction fiscale aux particuliers).

Sarko, plus fort et plus rapide que la justice.

St Louis rendait la justice sous un arbre, St Sarko rend la justice sous un panneau photo ; Photowatt étant en liquidation judiciaire, le tribunal de commerce n'a même pas encore présenté officiellement de plan de reprise.

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 16:48

Rapport de la Cour des comptes: le  nucléaire est la seule technologie dont le coût augmente dans le temps

 

La Cour des comptes rend aujourd'hui son rapport sur le coût réel de la filière électronucléaire française. Cet exercice comptable difficile est salué par les écologistes qui attendaient depuis longtemps que les estimations du passé soit réactualisées, d'autant plus que le renforcement inéluctable de la sûreté nucléaire va encore renchérir les coûts de l'énergie nucléaire.

 

Pour Michèle RIVASI, porte-parole d'Eva Joly spécialiste du nucléaire, ce rapport reste néanmoins incomplet et doit en appeler d'autres tout aussi pertinents sur les coûts à venir:

 

"Aujourd'hui, la Cour des comptes brise publiquement de nombreux mythes dénoncés depuis longtemps par les écologistes: avec un coût évalué à 30€/MWh il y a quelques années, puis une réévaluation après publication du rapport Champsaur à 42€/MWh (prix de vente actuel) ... le coût du nucléaire actuel serait de 50€/MWh. Mais étant donné que la Cour des comptes n'a pas inclus le coût de la recherche publique dans ses calculs (38 milliards d'euros), le coût initial doublerait pour s'élever en fait à 58€/MWh. Et encore, cette actualisation des coûts ne comprend ni le coût de l'assurance des centrales, ni le coût de Superphénix, ni même celui des anciens réacteurs graphite-gaz.  Par ailleurs le coût du MWh sortant de l'EPR est dorénavant estimé entre 75 et 90 euros, ce qui met l'éolien au même niveau de compétitivité économique. Disons-le clairement: c'est un désaveu pour les promoteurs de l'atome."

 

"Par ailleurs, ce rapport souligne que le coût du démantèlement et du stockage des déchets n'est pas chiffrable aujourd'hui et donc que les estimations avancées par les tenants de l'énergie nucléaire n'ont pas de raison d'être...sauf d'être amenées à augmenter encore et toujours, tels que c'est le cas pour l'enfouissement en couches géologiques profondes que refusent les écologistes, et dont les coûts estimés sont passés de 15 à 35 milliards d'euros. Aussi, concernant le coût du démantèlement provisionné par EDF, il ne sera pas de 15% du coût d'investissement initial (construction) mais d'au moins 37%. C'est tout bonnement scandaleux, c'est à croire qu'on nous a amené volontairement dans une impasse économique pour justifier la prolongation de la durée de vie des centrales au-delà de 40 ans."

 

"Enfin, la Cour des comptes insiste surtout sur l'importance des surcoûts liés à la maintenance du parc nucléaire, avec au moins 55 milliards d'euros d'investissements nécessaires entre 2011 et 2025. Le plus inquiétant finalement, c'est que malgré une augmentation des coûts pour améliorer la sûreté, le risque zéro ne disparaît pas pour autant. Ces investissements semblent irréalistes pour les écologistes: mieux vaudrait privilégier la fermeture des centrales à risque plutôt qu'investir à fonds perdus dans l'illusoire sûreté de centrales qui vieillissent mal."

 

Et Michèle RIVASI de conclure: "Le nucléaire est bien la seule technologie que je connaisse dont le coût augmente dans le temps. Normalement, les progrès technologiques et la production en série devraient tendre vers une diminution des coûts comme c'est le cas dans les énergies renouvelables: c'est une ineptie de plus à mettre sur le compte de cette industrie aussi douteuse que coûteuse. La sortie du nucléaire est un impératif économique qu'Eva Joly continuera à porter lors de notre campagne: nous ne voulons pas continuer à hypothéquer l'avenir de la France, et encore moins celui des générations futures."

 

 

 


David DRUI
>
European Parliament
> ASP 08G313, Rue Wiertz 60, B-1047 Brussels
> Tel:
+32.2.28.47397

Fax: +32.2.28.49397
> Email: david.drui@europarl.europa.eu
>
>


Office of Ms Michèle RIVASI
> Member of the European Parliament

Vice President of the ACP-EU JPA

ENVI Committee

ITRE Committee

Euronest Delegation

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