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Lanceur d'alertes berguois.
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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 08:17

Madame, Monsieur,

 

Grâce à votre engagement, l'Appel national pour l'Ecole publique réunit aujourd’hui plus de 242 000 signatures. C’est la plus importante action de promotion et de défense de l’Ecole Publique depuis près de 20 ans. De plus, le choix de la tourner vers nos concitoyens commence à porter ses fruits comme en attestent les dernières enquêtes d’opinion.

 

Les organisations signataires ont décidé de poursuivre cette campagne et d’ouvrir une nouvelle phase de signatures pour cette rentrée, du 9 septembre au 9 décembre. Durant cette période, et notamment lors du débat parlementaire sur le budget 2011, nous interpellerons, au nom des pétitionnaires, les élus (parlementaires, président des exécutifs locaux),  le président de la République, le Premier ministre, le Ministre de l’Education Nationale, ainsi que les responsables des partis politiques.

 

L’Ecole Publique qui souffre déjà depuis de nombreuses années, va en effet être à nouveau frappée par 16 000 suppressions supplémentaires dans le budget 2011. Nous devons marquer notre opposition à cette destruction programmée de notre Service public, laïque et gratuit d’Education. Nous souhaitons donc, avec votre aide,  rassembler plusieurs dizaines de milliers de signatures pour dépasser le cap significatif de 300 000 citoyens-militants de l’Ecole Publique.

 

Vous pouvez pour cela :

 

-         envoyer ou renvoyer le lien de la pétition à des proches, des amis ou des collègues en les invitant à le diffuser à leur tour : http://www.appelpourlecolepublique.fr/.

 

-         d’inviter de nouvelles personnes à signer en utilisant ce lien : http://www.appelpourlecolepublique.fr/transf.php

 

 « L’École publique, laïque et gratuite crée le lien social indispensable pour faire face aux défis d’un monde en crise. C’est elle, et elle seule, qui permet de garantir la cohésion sociale. »

Ces premières phrases de l’ « Appel » ont une résonnance particulière au moment où la crise frappe une grande partie de  nos concitoyens. Elles prennent aussi un relief particulier avec les récentes orientations du sommet de l’Etat qui divisent, fragmentent, et finalement dressent, les uns contre les autres, ceux qui vivent dans notre pays. La défense et la promotion de notre modèle d’Ecole publique laïque et gratuite devient donc aussi un impératif démocratique.

 

Très cordialement,

 

Pour l’ensemble des organisations nationales signataires :

DDEN, FCPE, SE-UNSA, UNL, UNEF, LMDE, APAJH, UNSA-EDUCATION, FERC CGT, SNETAA EIL, FGR-FP, CGT EDUC ACTION, FAEN, ADLPF (ASSOCIATION DES LIBRES PENSEURS DE FRANCE), A ET I, SNPDEN, SNIES, UNSA, SNPTES, SUP'RECHERCHE, CNAFAL, ANATEEP, UFAL, SIEN, UNSA LABOS EDUCATION, SNCL, L'APPEL DES APPELS, SNASEN, ADFE, SNMSU, SNPSYEN, GDID, SUDEL, UNSA TECHNICOLOR, FNER, RNCE (RESEAU NATIONAL DES COMMUNAUTES EDUCATIVES), CDPEPP (DEFENSE DE L’ECOLE PUBLIQUE DE PROXIMITE), UDAS (UNION DES ALTERNATIVES SYNDICALES), CONVERGENCE REPUBLICAINE, UNSA MAIF, SGL (SYNDICAT GENERAL DES LYCEENS), FLE ( FRONT DE LUTTE POUR L'EDUCATION), SNEA

 

Laurent Escure

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 14:24

Hier mardi 07 septembre 2010, dix élus de Bergues appartenant TOUS au groupe majoritaire ont participé à la manifestation contre cette réforme injuste des retraites du clan sarko-fillon-woerth.

 

10 000 personnes au moins ont participé à cette manifestation qui, nous l'espérons tous, permettra au grouvernement de rouvrir les yeux et de remettre de la justice dans une nécessaire réforme qui en manque cruellement.

 

POur ma part, j'ai défilé avec les militants des Verts du dunkerquois/Europe Ecologie Flandre MaritimeIls ont ainsi pu exposer à cette occasion leurs propositions relatives à la réforme du systéme des retraites dans son ensemble afin de le rendre plus pérenne et juste donc fort éloignés des prises de position gouvernementales. Le sourire était de rigueur parmi les participants en raison du succés rencontré à cette occasion, réussite à faire perdurer au cours des prochains jours et semaines tant à Dunkerque que bien au-delà.

 

Un combat à poursuivre. 

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 09:34

Ce samedi 04 septembre, jour anniversaire de ma fille, nous sommes allés, ma fille et moi, apporter notre soutien aux différentes instances politiques, syndicales et associatives qui ont écrit un appel citoyen face à la xénophobie et à la politique du pilori de notre gouvernement ; ma fille à cette occasion a signé sa première pétition !

 

A midi, c'est avec plaisir que Jacques Caron-Cotin, Jacques Fovelle et moi avons représenté la municipalité en répondant à l'invitation de l'amicale du personnel de la CCCB qui organisait son repas annuel au boulodrome de Bergues. Nous avons été chaleureusement accueillis par M. DARRAS, M. HEUSELLE et l'ensemble du personnel présent.

 

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Voici le textede l'appel :

 

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4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 10:12

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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 14:14

Que peut-il? Tout   

Qu'a t'il fait? Rien

 

Avec cette pleine puissance en huis mois, un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être.

Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire.

 

Dieu sait pourtant que le Président se démène: il fait rage, il touche à tout, il court après les projets; ne pouvant créer, il décrète; il cherche à donner le change sur sa nullité; c'est le mouvement perpétuel; mais hélas! cette roue tourne à vide.

 

L'homme qui après sa prise de pouvoir a épousé une pricesse étrangère est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent,l'agio, la banque, la bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse.

Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelques surprises.

 

On y ajoutera le cynisme car la France, il l'a foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue.

Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde d'un homme médiocre échappé.

 

 

Victor Hugo "Napoléon le petit" (réedité chez Actes Sud)

 

 

 

 

 

 

 A qui pensiez vous ?

 

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 09:06

Ma toute première participation à des journées d'été (celles d'Europe Ecologie à Nantes) me laissent différents ressentis qu'il me plaît de partager ici.

 

Ce fut d'abord un lieu de travail et d'apprentissages, un lieu d'échanges et de discussions passionnants parfois vifs mais toujours respectueux de l'autre, un lieu où convivialité et simplicité cotoyaient sérieux et professionalisme.

 

Durant ces trois jours, j'ai participé aux ateliers de travail suivants :

 

- agriculture, biodiversité et politiques publiques

- quelle politique agricole en France et en Europe

- création d'un réseau spécifique aux élus écologistes des petites et moyennes communes 

- la transformation écologique des entreprises

- la biodiversité au coeur d'un nouveau modèle de société

- Horizon 2014 : élections et réforme des collectivités

- Croissance verte ou décroissance

- Le PS a t-il le monopole du "care" ?

- Du rouge au vert : ruptures et continuités

 

J'ai également participé à deux plénières "les grands rendez-vous de l'écologie politique" et " de 2011 à 2014, quels partenaires pour quel projet ?".

 

Des journées studieuses (et fatigantes) qui commençaient à 9h30 pour se terminer à 20h30.

 

Près de 2500 adhérents ou sympathisants s'y sont retrouvés ; 118 ateliers et plénières étaient proposés aux participants.

Un seul regret : celui de ne pas avoir le don d'ubiquité qui m'aurait permis de participer à tous ces ateliers.

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 09:05

Dans une lettre ouverte au ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, Damien Carème, maire (PS) de Grande-Synthe et vice-président de la communauté urbaine de Dunkerque, explique pourquoi il ne répondra pas à la demande du ministre aux maires de lui adresser le bilan de leurs actions sur le plan de la sécurité. Il dénonce l'adoption par le ministre de la « rhétorique du Front national » qui « ne nous aidera en rien à résoudre le problème de la sécurité ».


Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, me demande de lui adresser, pour le 15 septembre, un bilan des actions de terrain engagées dans la commune de Grande-Synthe, dont je suis le maire, pour prévenir la délinquance, notamment des mineurs. Toutes les communes où la loi a rendu obligatoire la création d'un conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance sont concernées, soit les villes de plus de 10 000 habitants et celles présentant « des caractéristiques de délinquance ».

Au risque de vous décevoir, M. Hortefeux, je ne vais pas remplir le tableau d'analyse que vous m'avez envoyé. Je vous propose en revanche de vous expliquer pourquoi j'ai pris cette décision

Jamais il ne me viendrait à l'esprit de nier que la sécurité est une priorité. Mais jamais non plus il ne m'était venu à l'esprit que la politique de sécurité repose sur les seules épaules des maires.

Jusqu'à il y a peu, je pensais même naïvement que la sécurité relevait d'abord d'une compétence régalienne, à laquelle, en tant que premier magistrat, j'avais pris l'habitude de m'associer et de collaborer, dans le but de procurer à mes administrés la quiétude et la qualité de vie à laquelle ils ont droit.

 

Les maires, uniques responsables de la sécurité ?

 

La lecture de votre questionnaire me montre que je me suis trompé : selon vous, je suis bel et bien l'unique responsable de la situation de ma commune en matière de sécurité. Alors, il me faut agir, vite.

Afin de remplir au mieux cette nouvelle fonction, j'exige dès à présent une augmentation conséquente des effectifs de police nationale que la ville réclame depuis trente ans. Sur le terrain, il manque de nombreux agents pour faire respecter la loi. Ces trois dernières années, les effectifs du commissariat central de Dunkerque et, par ricochet, ceux du commissariat de secteur de Grande-Synthe, se sont considérablement érodés : 40 policiers en moins !

Je réclame aussi l'arrestation sans délai du délinquant le plus connu de l'agglomération dunkerquoise : le PDG de la multinationale milliardaire Total, Christophe de Margerie.

La manière dont cet homme a arbitrairement décidé de procéder à la fermeture de la raffinerie des Flandres, puis son refus délibéré de céder aux injonctions du tribunal lui intimant de redémarrer le site me semblent être la priorité sécuritaire du moment.

Il serait sans doute intéressant de signaler ce fait au ministre de l'Industrie, M. Estrosi, qui semble (étrangement ? ) plus préoccupé par des affaires de caméras lilloises que par les emplois que la France est en train de perdre à Dunkerque et ailleurs, faute d'une vision d'avenir et d'une politique d'innovation digne de ce nom dans le domaine industriel.

J'imagine déjà sa réponse : « Le chômage vient d'atteindre les 24% à Grande-Synthe ? Installons d'urgence des caméras de surveillance ! » L'humour est de rigueur dans les situations les plus désespérées.

 

La suspension des allocations familiales

 

Comme vous vous en étiez déjà ouvert au Figaro suite aux événements survenus à Grenoble, vous souhaitez comprendre, monsieur le ministre de l'Intérieur « où en sont certains élus sur la responsabilisation des parents et la suspension des allocations familiales »…

Dans votre questionnaire, vous me demandez ainsi de fournir des exemples de l'usage fait des informations que j'ai recueillies en matière d'absentéisme scolaire et sur la situation des familles en difficultés.

Vous allez être déçu : je ne vais pas vous fournir d'exemples non plus. L'indignation et la stupeur m'en empêchent. Mes valeurs, mes convictions, ce que je crois être juste au plus profond de moi sont heurtés par l'association, que vous présentez comme naturelle, entre pauvreté et délinquance.

Quelque 70% de mes administrés ne payent pas d'impôts faute de ressources suffisantes avec, parmi eux, une part importante de jeunes diplômés ne trouvant pas d'emploi. Il s'agit d'hommes et de femmes d'honneur, auxquels le travail ne fait pas peur, et qui sont à mille lieues de la délinquance que vous évoquez.

Pour eux, pour moi, pour tous les Français que par cet amalgame vous offensez, je ne répondrai pas à votre questionnaire.

Les maires ont beaucoup de devoirs, mais il leur reste heureusement quelques droits et notamment celui de pouvoir dire haut et fort ce qu'ils pensent.

Adopter la rhétorique du Front national, diviser les Français pour régner ne nous aidera en rien à résoudre le problème de la sécurité, ni à construire le projet de société qui nous manque cruellement aujourd'hui pour nous projeter sereinement dans l'avenir.

 

Damien Carême, maire de Grande-Synthe, vice-président de la communauté urbaine de Dunkerque, conseiller régional

 

site : Rue89

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22 août 2010 7 22 /08 /août /2010 17:10

 

Gérald Andrieu - Marianne | Dimanche 22 Août 2010 à 08:32 | Lu 1007 fois


Pour les mois avenir, le cap d’Europe écologie semble donner : continuer à se différencier de son plus proche rival qu’est le PS, tout en en faisant un allié dans la perspective de la présidentielle et plus encore des législatives.


La valse à deux temps va continuer pour les écologistes. C’est le principal enseignement que l’on peut tirer de leurs « Journées d’été » de Nantes qui se sont achevées hier. Premier temps : maintenir la stratégie de différenciation et d’affirmation de leurs idées par rapport à leur plus proche rival qu’est le PS. Deuxième temps : être, malgré tout, un de ses « partenaires » pour le second tour de la présidentielle de 2012 et les législatives qui suivront.


Se différencier ? Sur des sujets comme Notre-Dame-des-Landes par exemple. L’Etat-major d’Europe éco, au grand complet, a fait le déplacement vendredi sur ce site de 1 600 hectares où il est prévu d’installer un aéroport. Un projet vieux de quarante-trois ans et qui avait finit par tomber dans l’oubli avant qu’il ne soit relancé en 2000… sous Jospin ! En mars dernier, lors des négociations d’entre deux tours avec leurs partenaires socialistes, les écologistes ont trouvé un moyen d’y mettre un frein : « L’arrêt du financement des routes menant au futur aéroport a été acté », explique Jean-Philippe Magnen, vice-président EE de la Région Pays-de-la-Loire. Mais depuis une visite très discrète du ministre des Transports, Dominique Bussereau, cet été, les écolos locaux craignent que leurs « alliés » socialistes ne fassent finalement voler en éclat le précieux accord…

Se différencier, aussi, sur des sujets plus inattendus comme la sécurité. Alors que le PS a décidé de réserver ses propositions pour janvier prochain, Europe écologie de son côté fait le choix d’en débattre dès maintenant et publiquement. Quitte à expliquer que le rassemblement des écologistes n’a, dans le domaine, pas de « baguette magique » dixit Cohn-Bendit. Ce dernier avait ouvert le bal dans une interview au Monde avant que ne débutent les « Journées d’été ». Sur place, il a remis le couvert. Sans tabous, rompant singulièrement avec la culture écologiste :« Les gangs et les mafias, lâche-t-il par exemple vendredi, on ne les attaque pas simplement avec une police de proximité » Avant de s’empresser d’ajouter : « Dont on a besoin » !

«LA SÉCURITÉ, C’EST UN SUJET TROP IMPORTANT POUR LE LAISSER AU PS!»

Le lendemain, comme un signe que la prise de conscience est véritable, l’amphithéâtre accueillant l’atelier baptisé « Que ferait un écologiste au ministère de l’Intérieur » fait presque le plein. Même si pour l’heure, il est vrai, les propositions en la matière sont moins nombreuses qu'il n'y a de personnes dans la salle. A tel point que Dominique Voynet ne peut s’empêcher de déclarer quelques minutes plus tard, en pleine assemblée plénière de clôture, qu’aujourd’hui un « écologiste » ne tiendrait pas « quinze jours au ministère de l’Intérieur » ! Mais des propositions commencent à émerger. Certaines circulent depuis longtemps dans les rangs écologistes comme la « légalisation des drogues douces ». D’autres sont plus novatrices. Emilie Thérouin, adjointe au maire d’Amiens à la Sécurité, plaide ainsi en faveur d’une « amélioration de la formation » des policiers municipaux et un« recadrage » de leurs « missions »« A l’origine, explique-t-elle, les écologistes étaient plutôt contre l’idée même d’une police municipale. » Il y a du progrès, en effet. « Nous ne sommes pas naïfs, explique Pierre Januel de la commission Justice des Verts, Nous savons très bien que nous ne gagnerons pas les élections sur la sécurité. Mais il faut que nous puissions avancer des propositions que nous pouvons tenir. » Et d’ajouter, en ne rigolant qu’à moitié : « La sécurité, c’est un sujet trop important pour le laisser uniquement au PS ! » 


Se différencier donc. Dans tous les domaines. Y compris, désormais, sur la sécurité. Cette stratégie a permis à Europe écologie de faire des scores plus qu’honorables aux élections européennes et régionales. Des scores qui ne sont pas encore assez élevés pour revendiquer son indépendance du Parti socialiste, mais suffisamment hauts pour peser dans la balance de 2012. 


«JE VAIS PEUT-ÊTRE VOUS SURPRENDRE, MAIS LE PS NE PEUT PAS GAGNER SEUL!»

Pour connaître le poids qu’accorde aujourd’hui le PS à Europe écologie, il suffit de s’en remettre au discours de son émissaire à Nantes. C’est Pierre Moscovici qui a été dépêché sur place vendredi. Et voilà qu’à la tribune, aux côtés de Cohn-Bendit, Duflot, Lepage, des représentants du PCF et du PG, l’ancien ministre des Affaires européennes de Lionel Jospin se lance dans une critique… des années Jospin ! « Nous avions cantonné nos partenaires dans des rôles. Je ne crois pas que les écologistes soient condamnés à être au ministère de l’Environnement. » Satisfaction générale dans la salle. Comme quelques minutes plus tôt lorsqu’il déclarait : « Je vais peut-être vous surprendre, mais je confirme : le Parti socialiste ne peut pas gagner seul ! » 


Mais si l’exigence première — ne pas offrir à Nicolas Sarkozy un second mandat — est partagée par les deux formations politiques, il reste à savoir comment parvenir à un accord. Daniel Cohn-Bendit propose, lui, de mettre 20 à 25 « propositions sur la table » et d’en débattre avec les citoyens et les représentants de tous les partis. Une vingtaine de propositions sur lesquelles s’accorder et qui permettraient d’avancer uni pour le second tour de la présidentielle. Et d’obtenir aussi du PS suffisamment de circonscriptions aux législatives pour constituer un groupe à l’Assemblée. Reste à savoir quel type de propositions seront « mises sur la table » ? Faudra-t-il que les partis d’opposition s’accordent sur « une sortie du nucléaire » se demande tout haut Jean-Paul Besset, un des initiateurs d’Europe écologie proche de Nicolas Hulot ? La question est délicate et pourrait fuir à grandes enjambés le PCF, l’autre allié traditionnel du PS. 


Jusqu’où aller ? Jusqu’où céder ? L’eurodéputé Yannick Jadot, lui, semble vouloir se montrer exigeant. Il refuse, dit-il, de recevoir un « baiser de la mort du PS » comme le Parti communiste en a tant reçu. Le très politique Jean-Vincent Placé, de son côté, explique qu’Europe écologie va devoir « aller vers l’idéal » tout en gardant en tête « le réel »« Ce n’est pas de la soumission », explique-il, mais du « compromis ». Ce « compromis » qui manque tant, en interne, entre Verts et non-Verts sur la structuration de leur mouvement. Les débats trainent maintenant depuis des mois. Jusqu’à lessiver le moral des militants les plus enthousiastes. Mais peut-être ces débats participent-t-ils à l’apprentissage des dirigeants d’Europe écologie de ce qu’est le compromis ? C’est douloureux, mais nécessaire pour parvenir à exercer le pouvoir. « L’écologie à l’épreuve du pouvoir » était d’ailleurs le thème très judicieux de l'université d'été de Nantes. Ses étudiants auront-ils retenus la leçon ?

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22 août 2010 7 22 /08 /août /2010 10:06

Las de voir François Bayrou faire du MoDem sa petite entreprise personnelle pour 2012, plusieurs cadres du parti, suivis par des jeunes militants, ont démissionné collectivement pour rejoindre Europe Ecologie.

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L'attitude de François Bayrou aura eu raison de leur engagement au MoDem. À l'occasion des Journées d'été des écologistes, cinquante jeunes militants -dont une quinzaine de cadres- viennent de remettre leur démission pour rejoindre les rangs d'Europe Ecologie. En cause, disent-ils, «la focalisation de Bayrou sur 2012, au détriment de la construction d'un véritable projet». «Il a fait du MoDem une coquille vide», grogne Paul Delmas, désormais ex-secrétaire de la fédération de Paris.

«Pénurie de dialogue», «manque de confiance», «absence de dynamique collective»… Les critiques vont bon train. «Financièrement, tout est réservé au culte de Bayrou. Dans les fédérations, on avait les queues de cerise», déplore Virginie Votier, ancienne déléguée départementale. «Depuis la création du MoDem, la fédération de Paris vit sur les fonds qu'elle avait au temps de l'UDF!», illustre Paul Delmas. «Surtout, le MoDem n'a pas de projet», embraye Virginie Votier. «Si vous interrogez les Français sur le projet du MoDem, ils vont vous répondre ‘François Bayrou', point final…»

«Les militants du MoDem n'y comprennent plus rien»
«Conversion écologique de l'économie, défense du système social, réponses citoyennes aux problèmes sociétaux, protection de l'environnement… Europe Ecologie défend des valeurs que nous partageons, et propose un vrai projet auquel nous avons envie de participer», assure Frédéric Badina, ex-membre du bureau national des Jeunes Démocrates. «Ici, et contrairement au MoDem, on écoute les gens et on donne la parole aux associations.»

Pour eux, s'allier avec les Villepinistes de République solidaire -François Bayrou s'y est dit personnellement favorable- plutôt qu'avec les écologistes était de toute façon hors de question. «Villepin a été clair: il a repris sa carte à l'UMP. Nous, on était au MoDem pour construire un projet alternatif au sarkozysme», justifient-ils. «Un coup on s'allie avec la gauche, un coup on s'allie avec la droite… A la fin, la vérité est que les militants du MoDem n'y comprennent plus rien.»

«Europe Ecologie va au-delà de la gauche»
Quant à savoir s'ils se sentent désormais «à gauche», les intéressés -en bons centristes- bottent en touche. «Europe Ecologie est un parti qui repose d'abord sur des valeurs de gauche, mais qui sait aller au-delà», répond Virginie Votier. «Un peu comme le MoDem en 2007, EE incarne aujourd'hui une troisième voie, alternative, ni de gauche ni de droite», estime encore Clément Le Ricousse, ancien président des Jeunes démocrates du Val-de-Marne.
François Bayrou a-t-il répondu à leurs lettres de démission? «Même pas», soupire Virginie Votier, après onze années de militantisme à l'UDF puis au MoDem. Tout un symbole, constate-t-elle.
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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 09:34

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