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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 09:47

oui ou non

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 08:55
Par LILIAN ALEMAGNA
Arnaud Montebourg et Jean-Luc Melenchon à la Fête de l'Humanité, le 17 septembre 2011, à La Courneuve. (Jacques Demarthon.AFP)
Le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon est prêt à causer circonscriptions législatives avec le PS et les écologistes. Jusqu'ici, les alliés des communistes au sein du Front de gauche avaient toujours refusé de négocier des places de députés avec le grand frère socialiste. La règle suivie: on se présente partout face aux candidats PS ou Europe Ecologie-Les Verts (EE-LV) au premier tour pour «permettre aux électeurs de gauche de pouvoir choisir».

Mais au moment même où les tensions reprennent entre socialistes et écologistes, voici le PG qui réajuste sa stratégie et invite les dirigeants du PS et d' EE-LV à discuter des «circonscriptions où la gauche pourrait risquer d'être éliminée du second tour au profit d'un duel droite-FN».
Dans un courrier adressé ce mardi à ses homologues, Eric Coquerel, secrétaire national du PG chargé des relations extérieures et des élections, prend exemple sur les «dernières élections cantonales» qui «ont vu des accords de l'ensemble des forces de gauche dans quelques circonscriptions pour éviter à la gauche d'être éliminée du second tour au profit d'un duel droite-FN». «Par le passé, nous notons que ce même type d'alliance localisée s'est négocié pour les législatives. Nous savons malheureusement l'actualité (maintenue) de ce danger», poursuit Coquerel.
«Aussi, sans rompre avec la stratégie du Front de Gauche de candidatures indépendantes au premier tour», le PG est «prêt à œuvrer pour limiter au maximum» les «cas» de retrait d'un candidat de gauche dans une triangulaire pour faire barrage à l'extrême droite, explique le courrier. «Nous pensons nécessaire de les anticiper et non de les gérer au coup par coup», justifie Coquerel qui propose aux socialistes et aux écologistes de «de comparer [leurs] informations: dans quels départements, dans quelles circonscriptions ce risque existe-t-il?»
«Nous sommes disponibles pour travailler à la représentation proportionnelle des forces de gauche sur l'ensemble de ces circonscriptions repérées comme, nous semble-t-il, vous l'avez-vous-même déjà entrevu avec d'autres forces», conclut ce proche de Mélenchon qui propose une «réunion» au PS et EE-LV. Proposer de discuter avec des cousins quand ceux-ci se disputent, curieuse manière choisie par le PG pour participer aux projets familiaux à gauche.
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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 16:41
Episode 2.
Je crains qu'il y en ait beaucoup à suivre.

 

Nucléaire: les écolos veulent faire plier Hollande
Depuis l'annonce des résultats de la primaire, les écologistes ont lancé plusieurs avertissements à François Hollande.afp.com/Miguel Medina
Depuis la désignation du candidat socialiste, le ton monte entre le PS et les écologistes. Alors que François Hollande ne veut pas entendre parler de sortie du nucléaire, Europe Ecologie-Les Verts en fait un casus belli. 
Va-t-il falloir tout reprendre de zéro? Après avoir négocié pendant des mois avec Martine Aubry et son staff pour constituer un programme commun, Europe Ecologie-Les Verts (EELV) va sans doute devoir recommencer avec l'équipe du désormais candidat officiel du PS, François Hollande. Et ces futures négociations ne s'engagent pas de la meilleure des manières. 
Depuis l'annonce des résultats de la primaire, les écologistes ont lancé plusieurs avertissements. Le dernier en date émane d'Eva Joly. En déplacement au Japon jeudi, elle a répété "qu'il n'y aura pas d'accord de gouvernement avec le PS s'il n'y a pas d'engagement sur la sortie du nucléaire". "Ca va être chaud sur ce sujet et sur bien d'autres aussi", poursuit l'élu d'Ile-de-France, David Cormand, chargé des négociations avec le PS. De son côté, Pierre Moscovici, invité sur BFM TV jeudi, a estimé que la sortie du nucléaire "n'était pas réaliste" et a martélé que le PS n'accepterait "aucun diktat des Verts". Le décor est planté. 
Bon, sortie ou pas sortie?
Dans ce face-à-face, EELV peut compter sur le soutien de Greenpeace. L'ONG est très remontée contre le candidat socialiste, il l'accuse d'être "flou" et parfois même "incohérent".  
Pour Karine Gavand, chargée des questions politiques à Greenpeace France, "sa proposition de réduire à 50% la part du nucléaire d'ici à 2025 paraît d'une part démagogique et d'autre part, en contradiction avec d'autres prises de positions qu'il a pu défendre par ailleurs. 
Une autre promesse suscite aussi quelques interrogations: celle de fermer tous les réacteurs qui auront 40 ans d'ici 2025. "Il parle de 18 à 20 réacteurs, or s'il veut respecter cet engagement, il devra en fermer 25", avertit Karine Gavand. 
Mais au-delà des questions techniques, c'est son refus de parler de "sortie du nucléaire" qui braque, à la fois EELV et Greenpeace. Dans les faits, François Hollande veut se borner à un calendrier qui va jusqu'en 2025. Après, ce sera à ceux qui seront au pouvoir de décider. 
Sauf que "les choix qu'il prendra s'il est élu l'an prochain engage la France pas seulement jusqu'en 2025, mais bien au-delà", répond Greenpeace. Le plus emblématique d'entre eux, c'est le chantier de l'EPR de Flamanville. Construit pour avoir une durée de vie de 60 ans, si François Hollande décide de mener au bout ce chantier, "ce sera clairement un signal de prolongement, et non de sortie du nucléaire", lance Karine Gavand. 

"L'EPR, un machin aberrant"

EELV est sur la même longueur d'onde. "L'EPR est une aberration écologique, mais aussi économique" soutient David Cormand. "Compte-tenu de l'avancée des chantiers des 2 EPR, en Finlande et à Flamanville, personne ne veut acheter ce machin". Pour lui, au lieu d'alourdir la facture de la construction de ces réacteurs, il serait plus judicieux d'investir massivement dans le développement d'énergies renouvelables. 

Manuel Flam, chargé des questions de développement durable et d'environnement pour François Hollande, ne veut pas entrer dans la polémique: "Nous discuterons point par point avec nos partenaires, et nous tenterons de travailler vers plus de convergence." Cet appel au calme ne suffira certainement pas. 

 

 

 

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 16:11
Les craintes des écolos semblent se confirmer ; ça promet !
Il est déjà moins gentil que la semaine dernière notre bon François !!!

 

 

François Hollande, candidat PS à la présidentielle. (Crédits photo: AP)
François Hollande, candidat PS à la présidentielle. (Crédits photo: AP)
  • Le candidat socialiste n'entend pas se voir imposer la sortie du nucléaire.
La stratégie mitterrandienne est formelle. Pour entrer à L'Élysée, le candidat socialiste doit d'abord rassembler son camp, ensuite rassembler la gauche et enfin étendre le tout à d'éventuels alliés. En passe de boucler la première étape, François Hollande se donne un peu de temps pour aborder la deuxième. «Je n'ai pas encore discuté avec les partenaires, raconte le candidat socialiste. D'abord je m'occupe de mon parti.» Les Verts patienteront.
Mercredi, le bureau national du PS a repoussé à fin novembre le dépôt des candidatures aux élections législatives alors que les listes devaient être bouclées quinze jours plus tôt. Le temps de passer en revue l'avancée des discussions avec les écologistes. Le temps surtout de remettre quelques pendules à l'heure avec Éva Joly.
Depuis la désignation de François Hollande, la candidate d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) menace de ne pas participer à un gouvernement socialiste si le PS refusait de sortir du nucléaire. En visite jeudi au Japon, Eva Joly l'a redit: «Il n'y aura pas d'accord de gouvernement si nous ne sommes pas d'accord sur le fait qu'il faut sortir du nucléaire. Et comme il n'y a pas de victoire de la gauche sans les écologistes, cela pose problème.»
Sur la question, François Hollande a toujours prôné une réduction de 75% à 50% de la part d'énergie issue du nucléaire à horizon 2025. «Dans le projet du PS, il n'y a pas de décision qui a été prise», note-t-il, qui le mette en porte-à-faux. Il ajoute:«On ne peut pas avoir le programme des écologistes ou alors il aurait fallu qu'ils participent à la primaire.» C'est peu dire que «l'ultimatum» d'Eva Joly a agacé dans l'équipe Hollande. Comme pour signaler aux écologistes que la partie était loin d'être jouée, le candidat PS a demandé à Bruno Le Roux de superviser les négociations. Très mauvais souvenir pour les écologistes.
35 élus verts
En 2007, c'est lui qui s'était déjà chargé de l'affaire. Les négociations avaient capoté et il n'y avait pas eu d'accord global. La patronne des Verts, Cécile Duflot, se souvient que François Hollande la prenait alors pour «un puceron». L'homme fort d'EELV, Jean-Vincent Placé, avait quant à lui refusé la circonscription que les socialistes lui avaient malgré tout proposée pour protester contre l'absence d'accord global. Autant dire que la perspective de renégocier avec Bruno Le Roux n'enchante pas les écologistes. «Les discussions entre le Parti socialiste et Europe Écologie-Les Verts, qui paraissaient en bonne voie, semblent se tendre», observe Christophe Caresche, cofondateur de Pôle écologique du PS.
De fait, «accord de gouvernement et accord électoral sur les circonscriptions sont liés», prévient Hollande. Le message aux écologistes est clair: pas de diktat sur le nucléaire. Moyennant quoi, les socialistes sont prêts à laisser 35 élus aux écolos, ce qui suppose de leur réserver quelque 80 circonscriptions. «Je souhaite qu'on puisse en donner autant mais avec un bon accord», assure François Hollande. «Il faut y arriver avant la fin de l'année», précise-t-il.
Chez François Hollande, on est d'autant moins prêt à céder que la candidature d'Éva Joly n'inquiète pas. Moins menaçante que Daniel Cohn-Bendit ou Nicolas Hulot, l'ancienne juge d'instruction n'est créditée que de 3% dans les sondages. Proche du candidat socialiste, André Vallini explique être prêt à céder des circonscriptions aux écolos mais «à la hauteur de ce qu'ils représentent, pas forcément à la hauteur de leurs attentes».
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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 10:20

 

Interrogé par La Voix du Nord sur le candidat qu'ils soutiennent à l'occasion des primaires socialistes, certains maires du grand dunkerquois se sont exprimés.

 

Delebarre, Ragazo... pour Hollande, Carême pour Montebour, Brachet pour personne (!) et Ringot pour Aubry.

Bertrand Ringot, futur candidat PS aux législatives de la 14ème circonscription, persiste et signe. Il soutient Martine Aubry mais n'est pas d'accord avec elle sur le nucléaire. Il faut sortir du nucléaire en France sauf ... à Gravelines.

 

M. RINGOT ne s'étonnera probablement pas que d'autres ne soient pas d'accord avec lui entre les deux tours des législatives pour installer si tel était le cas un nucléocrate au palais bourbon.

 

 

 

 

Bertrand RINGOT (maire de Gravelines) : « Fabiusien depuis dix ans, je suis légitimiste et je soutiens Martine Aubry. Elle a fait ses preuves dans les ministères et a mené quelques réformes courageuses, comme l'équilibre des comptes de l'assurance-maladie. Elle est du Nord, elle est expérimentée puisqu'elle dirige une grande ville, Lille, et sa communauté urbaine. Elle a la stature et la France est aujourd'hui prête à élire une femme. Le nucléaire ? On n'est pas forcément d'accord. Il faut d'abord mettre en oeuvre la diversification énergétique avant de réduire quoi que ce soit. » •

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 00:13

Un peu carricatural mais ça vaut ce que ça vaut !

 

José

 

 

 

 

 

Qui de Martine Aubry, François Hollande, Arnaud Montebourg, Ségolène Royal, Manuel Valls et Jean-Michel Baylet a la fibre la plus écolo ? FranceSoir.fr fait le point sur les engagements des candidats à la primaire socialiste.

Les candidats socialistes lors du premier débat de la primaire
Les candidats socialistes lors du premier débat de la primaire SIPA/CHESNOT
Martine Aubry, la dénucléarisée

Martine Aubry a été la première a faire sa petite révolution énergétique après l'accident de Fukushima. Les écolos lui sont grés de s'être prononcés explicitement en mai pour une sortie à court terme de l'atome, d'ici 20 ou 30 ans. Un objectif ambitieux donc, qui va au-delà de ce que prévoit le projet du PS, avec une baisse de la dépendance à l'atome et une part de 23% des énergies renouvelables dans la production française. « Toutes nos positions parmi les candidats à la primaire ne sont pas exactement les mêmes. La mienne est claire : il faut une nouvelle donne énergétique », a défendu Martine Aubry début septembre. Si elle a juré, comme les autres candidats, de fermer la centrale vieillissante de Fessenheim, elle s'est en revanche refusée à se prononcer sur l'avenir de l'EPR de Flamanville. Il faut attendre la remise du rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire, a-t-elle argué.

Ségolène Royal, la croissance verte en bandoulière

La patronne de Poitou-Charentes, qui a toujours présenté sa région comme un laboratoire en matière d'innovation écologique (le cas des voitures électriques Heuliez, sempiternellement cité par l'intéressée) a durci son profil vert ces derniers temps. La sortie du nucléaire se fera en 40 ans certes. Mais l'EPR de Flamanville sera fermé illico si elle accède à l'Elysée, a-t-elle promis le 23 septembre. Pas question de céder à « un lobby EDF qui bloque tous les projets d'énergies renouvelables », s'est-elle insurgée dans un entretien à Libération. Voilà de quoi se démarquer d'une concurrente, Martine Aubry, qui en tant que première secrétaire du PS s'est attirée les faveurs de Cécile Duflot, la patronne d'Europe Ecologie-les-Verts. Lors du scrutin du 9 octobre, les bulletins des écolos pourraient bien peser dans la balance. Sa promesse le 7 septembre de créer un « grand ministère de la croissance et de l'emploi » et celle du premier débat des primaires de faire de la France « la première puissance écologique d'Europe » y serait-elle pour quelque chose ?

François Hollande, le nucléaire durable

Le député de Corrèze ne table clairement pas sur les suffrages des écolos. Sa proposition d'une réduction progressive de la part du nucléaire dans la production française, de 75% à 50% en 2025, ne colle pas avec les exigences d'EELV. La sortie de l'atome en une génération est pour le parti de Cécile Duflot un pré-requis absolu à une alliance électorale avec les socialistes. L'ex-premier secrétaire propose par ailleurs un « livret de développement durable », proche de celui existant, afin de favoriser « l'innovation, les PME et le développement durable ». Le 12 septembre, il a tendu la main aux écologistes en leur proposant un « contrat de gouvernement » dès après le vote de la primaire. S'il était investi après ce scrutin, Eva Joly aura du pain sur la planche pour lui arracher des concessions.

Arnaud Montebourg, le meilleur selon Hulot

Il veut mettre en place un « new-deal écologique », il a été désigné « candidat le plus écolo » par Nicolas Hulot et, comme EELV, il promeut depuis des années l'avènement d'une « VIe République ». Sa « démondialisation » peut séduire une frange de l'électorat d'EELV, puisqu'elle implique de privilégier les filières courtes. Comme le projet PS, il milite pour une fiscalité écologique et une TVA modulable. Il propose également une « taxe carbone rose-verte » proche de la contribution « climat-énergie » du parti. Point faible : s'il milite pour une réduction à court terme de la part du nucléaire, le président du conseil général de Saône-et-Loire n'a pas encore donné ses objectifs chiffrés.

Manuel Valls, pas contre la taxe carbone

Le député de l'Essonne suit pas à pas le projet socialiste. « Jusqu’à il y a peu, la défense du nucléaire comme une énergie à faible intensité de carbone – idée que j’ai moi-même défendue – pouvait être recevable face à l’urgence climatique (…) Mais la donne désormais n’est plus la même », a déclaré le maire d'Evry dans son livre L’énergie du changement. Abécédaire optimiste. Comme François Hollande, il se prononce pour une baisse de la part du nucléaire à 50% du mix énergétique en 2022 et souhaite fermer les centrales les plus anciennes. En revanche, il est opposé à la fermeture de Flamanville. Originalité : il approuve l'idée d'une taxe carbone au niveau national. « J'ai regretté que Ségolène Royal fustige cette taxe », a-t-il d'ailleurs souligné le 17 septembre à Rennes.

Jean-Michel Baylet, le "déprivatiseur"

Le projet du président du Parti radical de gauche (PRG) tranche avec celui de ses petits camarades socialistes. Selon Jean-Michel Baylet, l'Etat doit déprivatiser en partie les entreprises du secteur de l'énergie, avec un emprunt énergie de 50 milliards d'euros. Un pôle public visant à développer les énergies renouvelables sera mis en place avant d'abandonner le nucléaire. Pour le sénateur du Tarn, il est « démagogique de fixer des échéances de sortie du nucléaire sans avoir prévu d’alternatives énergétiques et réglé la question de la gestion des déchets ». L'élu a par ailleurs formé en août un « pôle radical-écologiste » avec le parti Génération écologie d'Yves Pietrasanta.

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 20:53

Hier Tchernobyl.

Aujourd’hui Fukushima.

Demain Gravelines ?

 

 

La centrale de Gravelines est la seule en France à compter six réacteurs. C’est la plus importante d’Europe, la troisième dans le monde. Et certains élus voudraient y ajouter un EPR !

 

En fonction depuis 30 ans, c’est un équipement vieillissant. Cuves des réacteurs et enceintes de confinement ne peuvent pas être remplacées. Située en bord de mer, elle subit en continu une importante corrosion de ses matériels et voit passer à proximité des dizaines de pétroliers et chimiquiers et demain des méthaniers.

 

Voisine d’un dépôt pétrolier et demain d’un terminal méthanier, elle se situe au cœur d’un littoral où l’on trouve un nombre important d’usines classées « Seveso seuil haut » (13). Les accidents des uns peuvent se propager aux autres (effet domino).

 

En fonctionnement, elle rejette dans l’atmosphère des produits radioactifs, en faible dose certes, mais dont nul ne connaît les effets sur la population.

 

400.000 habitants vivent autour dans un rayon de 20 km, des millions à moins de 100 km. Après Fukushima, la contamination a été ressentie jusqu’à Tokyo, à 250 km.

 

NE VOUS LAISSEZ PAS INTOXIQUER PAR LES PROPOS MENSONGERS D’EDF !

 

 

 

Signataires : ADELFA, Amis de la Terre, CAP 21, Europe Ecologie-les Verts, Groupe Non-Violent Louis Lecoin, Houtland Nature, NPA, Parti de Gauche, …

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 09:07

A droite, on a du mal à comprendre comment ils fonctionnent. Mme DESMARECAUX sénatrice défaite et non inscrite va soutenir JP DECOOL en 2012, candidat UMP alors qu'on ne connaît pratiquement aucun des autres acteurs. En conseil communautaire de la CCCB, M. FIGOUREUX, UMP a soutenu et a appelé tous les grands électeurs présents à ce conseil à voter pour Mme DESMARESCAUX, non inscrite alors qu'il y avait une liste officielle UMP. Quelle bazar !

Chez nous, ce fut plus simple, liste d'union = VICTOIRE.

Que nos négociateurs patentés sachent s'en souvenir quand il faudra aborder les alliances pour les législatives de 2014. Que la 13ème reste à gauche et que la 14ème bascule, c'est réalisable mais attention aux casting !


 

 

 
Actualité Dunkerque - Le maire de Dunkerque, qui était tête de liste PS dans le Nord, devient sénateur. La maire de Hoymille, deuxième sur la liste des non- inscrits de droite d'Alex Türk, perd son siège. - La Voix du Nord
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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 19:41


> Inscrits : 5 677
> Votants : 5 626
> Exprimés : 5 573

 

 

Liste PS-MRC-EELV : 37,68% ( 2 100 voix)
Cinq élus (ou réélus) :

Michel Delebarre (PS)
Delphine Bataille (PS)
Dominique Bailly (PS)
Marie-Christine Blandin (EELV)
René Vandierendonck (PS)

 

pour info, la non élection de Anne-Lise Dufour, Maire de Denain et 6ème de la liste PS EELV MRC PRG se serait faite à 1 voix près au profit de Mme Demessine 5PCF) 

 

Liste Jean-René Lecerf 18,34% (1022 voix)
Deux réélus :
Jean-René Lecerf (UMP)
Valérie Letard (NC)

 

Liste PC : 15,11% (842 voix)
Deux élus :
Eric Bocquet (PCF)
Michelle Demessine (PCF)

 

Liste Alex Türk (DVD) : 10,35% (577 voix)
Un élu : Alex Türk

 

ON notera donc la non réelection de Mme DESMARECAUX, maire de Hoymille qui avait pourtant eu un conséquent et vibrant soutien du Président de la CCCB, Conseiller Général UMP (!!!), M. FIGOUREUX lors du dernier conseil communautaire.

 

Liste UMP 9,67% (539 voix)
Un élu : Jacques Legendre

 

 

Autres résultats
Liste Ivan Renar 2,91% (162 voix)
Liste Nathalie Acs (FN) : 2,53 % (141 voix)
Liste Joël Wilmotte 1,02% (57 voix)
Liste Didier Legrand 2,12% (118 voix)
Liste Dominique Slabolepszy 0,27% (15 voix)


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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 10:28

par FX Devetter et S. Rousseau, Maitres de conférences Sciences économiques

30.08.11

 

Depuis 2005, les gouvernements successifs ont accordé de nombreux avantages aux services à la personne au nom de lutte contre le chômage : réduction d'impôt sur le revenu, exonération de TVA, suppression de cotisations sociales, etc. Mis bout à bout, ce sont plus de 6 milliards d'euros de niches fiscales en faveur des services d'entretien du logement, du soutien scolaire ou des services de jardinage par exemple. Depuis le plan Borloo, ces aides constituent l'une des principales politiques de l'emploi menée par les gouvernements. C'est d'ailleurs cet argument, le maintien de l'emploi, qui a été utilisé par Valérie Pecresse pour justifier le maintien de cette niche fiscale.

Pourtant les résultats ne sont pas au rendez-vous : le coût par emploi est extrêmement important tandis que ce type de consommation (ménage, jardinage, etc.) demeure très inégalitaire.

Le secteur est parfois présenté comme ayant créé plus d'un million et demi d'emplois... Mais lorsque l'on intègre toutes les dépenses en sa faveur, que l'on écarte les emplois existants avant toute politique de développement ainsi que ceux que les évolutions naturelles auraient permis de créer et surtout lorsque l'on ramène ces emplois à des « équivalents temps plein » alors le coût d'un emploi dans les services à la personne dépasse les 50 000 € annuels (soit plus de deux fois le SMIC brut annuel) (voir notamment le rapport du Sénateur centriste Joseph Kergueris)... L'expression « sur-calibrage » adoptée par l'Inspection des finances prend tout son sens. Mais au-delà de leur coût, ce qui est le plus gênant dans cette politique d'emploi est la mauvaise qualité des emplois ainsi créés. Les services à la personne se caractérisent en effet par des formations quasiment inexistantes, des perspectives d'évolution nulles, aucune mixité (99 % de femmes), des salariées relativement âgées, des temps de travail plus que partiels (entre 10 h et 20 h hebdomadaires selon les sources) et des salaires qui ne permettent le plus souvent pas de dépasser le seuil de pauvreté. Pour le dire rapidement, ils ne constituent pas des emplois durables, mais des « emplois refuges » pour des femmes sans qualification reconnue et donc « à faible employabilité ».

Si les bénéfices en termes de création d'emploi sont médiocres (et se limitent largement à du blanchiment de travail au noir), les résultats en termes de redistribution sont franchement catastrophiques. En effet, ces exonérations fiscales et sociales bénéficient majoritairement aux ménages les plus aisés. La communication sur les « besoins » des jeunes couples actifs est bien rodée, mais la plus grosse part des services à la personne demeure des emplois de « femmes de ménage » dont le recours est extrêmement inégalitaire : pour les ménages dont la personne de référence a moins de 60 ans, si près d'un tiers des ménages appartenant aux 5 % les plus riches recourt à une aide domestique rémunérée, les ménages disposant d'un revenu inférieur à la médiane (soit 50 % des ménages) n'y recourent pour ainsi dire pas du tout. La démocratisation de la demande est bien illusoire et la corrélation entre l'importance de ce type d'emploi et les inégalités sociales est particulièrement forte... Au final, selon l'INSEE, 73 % de ces dépenses fiscales assises sur l'impôt sur le revenu (soit près de 3 milliards) profitent aux 10 % les plus aisés des contribuables...

Le développement des services à la personne a bénéficié d'une aide massive de l'État, notamment depuis le plan Borloo de 2005. Ce choix politique a profité aux services de confort alors même alors même que, dans un contexte de limitation des dépenses publiques, les activités socialement utiles du « care » (aide aux personnes âgées notamment) souffrent d'une limitation stricte des crédits (l'Aide Personnalisée à l'Autonomie par exemple). Lorsque l'on se demande comment financer une politique de la dépendance (dont la réforme a été remise à plus tard faute de marges de manœuvre financières), on peut penser qu'un regard en direction des niches fiscales relatives aux services à la personne donnerait une bonne part de la réponse...

 

François-Xavier Devetter et Sandrine Rousseau, économistes et auteurs de Du balai. Essai sur le ménage à domicile et le retour de la domesticité. Éditions Raisons d'Agir.

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