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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 08:54

DUNKERQUE


Publié le samedi 03 juillet 2010 à 06h00
http://www.nordeclair.fr/Actualite/2010/07/03/europe-ecologie-des-journees-d-ete-pour.shtml

La secrétaire nationale des Verts ouvrira les débats à Dunkerque.

Europe Écologie Nord - Pas-de-Calais tient ses journées d'été ce week-end à Dunkerque en présence notamment de Cécile Duflot. Au menu, la structuration du mouvement et, en coulisses, la préparation des futures échéances.



Un peu plus de trois mois après un bon score aux régionales qui les a vus passer de 9 à 15 élus, les militants d'Europe Écologie Nord - Pas-de-Calais se retrouvent donc ce week-end à Dunkerque pour leurs deuxièmes journées d'été. « C'est avant tout un moment d'échange important entre militants, pour continuer à faire vivre le lien qui existe entre nous depuis les européennes », explique la Hémoise Priscilla Cassez, secrétaire régionale adjointe.
Ouvertes par Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, ces deux journées de travail s'annoncent chargées, autour de deux axes principaux. D'abord, la mise en oeuvre de la transformation écologique de l'économie tant au niveau local que global. Une table ronde sur le cas d'école de Total Dunkerque est d'ailleurs programmée pour amorcer la réflexion sur la possibilité de sortir des énergies fossiles sans casse sociale.


L'autre volet porte sur la structuration toujours en cours d'Europe Écologie. Mouvement ? Parti ? Fédération de partis ? Dilution ou prééminence des Verts ?
Ces journées seront mises à profit pour avancer peut-être des débuts de réponses, à tout le moins faire vivre le débat jusqu'à la décision prévue fin 2010.
« C'est long, certes. Il y a de jeunes militants qui sont impatients. Mais on a besoin de prendre le temps de la réflexion, sans cracher dans la soupe, ne pas renier ce qui a été fait par les Verts », indique Priscilla Cassez.
Côté coulisses, on devrait aussi causer des échéances à venir, cantonales et sénatoriales notamment. Des interrogations commencent à se faire jour sur le désir de Marie-Christine Blandin de poursuivre son mandat au sénat au-delà de 2011. Mais aussi sur la stratégie à mener par rapport au PS en vue de ces scrutins, entre autonomie et accords. « Tant qu'Europe Écologie n'est pas formalisé, il est prématuré d'en parler », fait savoir la secrétaire régionale adjointe. En parler peut-être, mais y penser, sans doute pas...w
SÉBASTIEN LEROY

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 09:38

L’été s’ra beau, l’été s’ra chaud (on l’espère tous) ! La météo de l’été, sujet bateau par excellence. Les journalistes appellent cela un marronnier ; ce type de sujet qu’on ressort quand l’actualité est creuse et qui permet de meubler. Mais parfois l’été est aussi la période des passages en catimini, des cache-misère ou comme à Bergues celle de propositions nouvelles, d’expérimentations.

 

Passage en catimini estival, c’est ce que vous, madame ou monsieur, allez subir très prochainement après le vote de la réforme des retraites qui vous fera travailler encore plus pour gagner encore moins. En parallèle, vous pourrez constater un silence radio estival sur la fiscalisation des dividendes boursiers ou financiers, silence radio également sur la suppression du bouclier fiscal, silence radio toujours sur la création d’une tranche d’impôt supplémentaire concernant les plus riches …, silence radio tout à fait normal car ceci n’est pas l’ordre du jour. En revanche, faire payer cette réforme des retraites nécessaire sur le fond mais totalement injuste par les moyens utilisés, ce sont en effet les revenus du travail qui la financeront à hauteur de 85%, c’est aussi scandaleux que révélateur de ce que notre Président et son gouvernement UMP perçoivent de l’équité sociale et de la juste répartition des droits et des devoirs !

 

Pendant ce temps, notre petite et si belle cité qui s’est sorti la tête de l’eau et qui a retrouvé de petites marges de manœuvre financières va continuer cet été à accueillir ses nombreux touristes et c’est tant mieux pour notre commerce local, pour les finances de notre office de tourisme, celles de notre commune. La municipalité vous proposera de nouvelles animations chaque dimanche de l’été sur la place de la mairie entre 10h00 et 19h00 ; deux concerts distincts et gratuits, de 11h00 à 12h30 puis de 17h30 à 19h00 et un marché différent chaque dimanche qui accueillera de 10h00 à 17h30 de dix à vingt participants. Espérons que le beau temps soit de la partie.

 

Pour vos élus, l’été sera aussi la période qu’ils utiliseront pour continuer à travailler sur certains dossiers et en boucler d’autres avec l’objectif d’une mise en œuvre rapide ou à moyen terme. Nous pensons à la création du city stade, au développement du tourisme fluvial, au retour du canotage au port, au déménagement du CCAS, à la réfection de la place Gambetta, à la suppression de tous les produits phytosanitaires polluant sur le territoire de notre commune, à la création d’un nouveau chemin piétonnier dans nos remparts, au remplacement d’une partie de l’éclairage public, à la réfection des bâtiments communaux, à la mise en accessibilité de sites …etc.

La liste de ce qui nous reste à faire est conséquente mais comme depuis ces deux dernières années, nous travaillerons d’arrache-pied pour mener à bien tous ces projets et d’autres encore.

 

Bonnes vacances.

 

José SZYMANIAK

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 15:30

Soyons nombreux demain pour montrer au gouvernement UMP et à ses supports et relais locaux que nous ne voulons pas de cette réforme parfaitement inéquitable.

 

Il existe pourtant d'autres solutions pour financer les retraites sans report de l’âge légal, notamment :

 

• en mettant à contribution les revenus du capital : doublons la CSG sur les revenus du patrimoine, imposons une contribution sociale retraites sur les dividendes

 

• en supprimant les exonérations inutiles de charges sociales à commencer par les exonérations sur les heures supplémentaires

 

• en augmentant modérément les taux de cotisations

 

• en favorisant le passage progressif à la retraite à temps partiel, avec tutorat d’un jeune embauché

 

• en construisant une vraie politique des retraites et de l’emploi avec toutes les personnes concernées

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 13:39

"Je suis une étudiante américaine, spécialiste au science politique et aux études de l'environnement.  Je fais mes études à Beloit College, un tout petit université dans l'état Wisconsin. 

Actuellement, je travaille dans un potager biologique (le WWOOFing) près de Valenciennes, chez Mme. Janine Lecaille.  J'ai envie de faire quelque chose un peu différente, et voir l'écologie française d'une autre manière. 
Je suis impassionée par la lutte contre le réchauffement climatique.  Il me semble que la mouvement en général peut profiter de plus de coopération international, et je veux la faciliter où je peux.  Je pense que les écologistes américains peuvent apprendre quelque chose des écologistes français, et je suis en France pour apprendre comment les français luttent pour l'environnement, et de voir comment la société française a facilité la développement beaucoup plus durable que les États-Unis.  Quand je reviens aux États-Unis, je partagerai ce que j'ai appris avec les écologistes et étudiantes interessés à mon université. 
Je cherche hébergement où je peux poursuivre mes buts par engagement avec la mouvement écologique français, à n'importe quel niveau.  En échange, je vais heureusement vous aider à la maison et/ou dans la jardin, ou je peux aider vous ou vous enfants perfectionner l'anglais.  Si vous pouvez m'accueillir pendant une à trois semaines entre maintenant et le 8 août, j'espère que vous n'hésiterez pas de me contacter, soit par e-mail soit par téléphone.  "

Joanna Albertson-Grove

 

 

 

Voici le message que j'ai reçu il y a trois jours de la part d'amis du groupe Europe Ecologie.

 

Le temps d'en discuter avec Isabelle, mon épouse et mes deux filles, nous nous sommes mis hier d'accord pour un mini séjour à Bergues entre le 25 et le 30 juin eu égard à nos obligations et engagements respectifs.

 

Nous hébergerons donc Joanna à partir de vendredi et essayerons tout à la fois de répondre à ses objectifs estudiantins mais aussi de lui faire apprécier notre cité et ses environs afin que Bergues d'une part mais aussi avec l'espoir que l'écologie environemmentale et politique que nous défendons puisse éventuellement traverser l'Atlantique.


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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 00:10

Aujourd’hui le gouvernement UMP a souhaité officialiser un projet de loi sur les retraites qui induira un énorme recul social et une contribution maximale des salariés et retraités au regard des autres financeurs potentiels (placements boursiers et financiers, placements patrimoniaux…) qui seront peu mis à contribution. Ceci me semble inacceptable !

Soyons donc nombreux le 24 juin place Jean Bart.

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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 20:37

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A l’initiative de l’équipe « Environnement » de la municipalité, une invitation a été lancée à l’ensemble des élus de la ville de Bergues à participer à une découverte crépusculaire d’une partie de notre patrimoine floristique et faunistique en particulier celui de nos mares pédagogiques et de nos murailles. L’objectif était, avec l’aide du CPIE Flandre Maritime, de sensibiliser tous les élus à cet autre patrimoine que sont les fleurs, plantes et animaux rares ou non qui se trouvent sur notre territoire.

 

Une dizaine d’élus (tous issus du groupe majoritaire) se sont donc retrouvé le mardi 25 mai de 20h à 22h00 ; certains étaient accompagnés de leur conjoint et de leurs enfants invités également. Avec l’aide de M. SCHODET du CPIE, ils ont découvert ou redécouvert la grenouille rousse, le triton crêté, le lézard des murailles … etc. mais aussi des fougères et plantes aussi exceptionnelles que rarissimes.

 

Sensibiliser les élus à la qualité mais aussi à la fragilité de notre environnement, c’est aussi les inviter à se poser les questions d’aujourd’hui et celles de demain mais surtout à trouver les bonnes réponses.

D’autres manifestations suivront à la rentrée pour l’ensemble des Berguois et nos amis et voisins de la Communauté de Communes.

 

 

José SZYMANIAK

Maire-Adjoint

Anne VANACKERE

Conseillère Déléguée

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 23:11

 

 

le 6 mai 2010

 

 

 

 

Cher Dany,

Chère Cécile,

 

1)     Nous vous adressons, en toute amitié, cette lettre ouverte. Nous sommes des "jeunes", venus à Europe Ecologie (et en politique !) il y a quelques mois. Nous n'avons ni la mémoire ni les cicatrices qui sont la marque des vieux militants de partis. Nous avons aimé Europe Ecologie – et nous l'aimons encore. Nous aimons qu'elle soit une équipe qui gagne ! Nous avons été touchés par la manière dont ses dirigeants nous ont fait confiance, en nous chargeant de premiers rôles. Les militants et les élus du parti des Verts ont joué le jeu : celui de la parité au sein des CAP, celui de l’équilibre entre Verts et nouveaux venus sur les listes pour les élections régionales. Nous avons fait campagne ensemble, avec enthousiasme, détermination et efficacité. Nous avons travaillé ensemble pour que les responsabilités, au sein ou autour des conseils régionaux, soient réparties équitablement. Nous avons prouvé ensemble qu’Europe Ecologie était non seulement viable, mais porteuse d’espoir.

 

Les électeurs nous ont donné raison. Europe Ecologie existe, pour la deuxième fois, sur la scène politique française, à une hauteur que l'ancien parti des Verts, seul, n'avait ni atteinte ni même imaginée. Avec Europe Ecologie se dessine une force écologiste qui se compare à ce qu'a été le parti des Verts en Allemagne. Elle prolonge et concrétise les aspirations des grands visionnaires de l’écologie. Elle donne corps au projet coopératif ; elle place, pour la première fois, la solidarité (avec la planète comme avec les hommes et les femmes de ce monde) au coeur de la décision publique. Elle renouvelle la vision du bien commun pour l’accorder aux défis de ce temps. Elle donne à une sensibilité de plus en plus répandue en France, qui refuse aussi bien le libéralisme que l’étatisme, une incarnation politique. Elle replace l’éthique à la première place. Elle peut ainsi amener notre pays à mieux répondre, en termes politiques, à l'urgence écologique, à l’urgence sociale, à l’urgence démocratique.

 

C'est l'urgence écologique qui nous a amenés, tout d’abord, à rejoindre Europe Ecologie. Sa perception nous tenaille. Nous avons la conviction qu'une réponse robuste à cette menace globale est le sujet prioritaire, aujourd'hui, pour quiconque se sent habité par un engagement citoyen. Nous sommes persuadés qu'à cette menace il n'existe pas de riposte neutre : les hommes ne se sauveront que s'ils savent remettre en question le modèle économique et social qui les conduit au désastre, et combattre la domination des forces d'argent : la seule riposte qui vaille doit être une riposte de gauche. Elle doit être aussi, radicalement, marquée par l'éthique et la solidarité.

 

Nous sommes partisans, et voulons être artisans, d'une démocratie renouvelée, inspirée par une éthique intransigeante et une double solidarité : à l'égard des plus fragiles aujourd'hui, ici et à l'autre bout du monde ; à l'égard des générations qui nous suivent. C'est dire que notre démarche se place en même temps sous la préoccupation première du long terme.

 

Globale et anticipatrice, cette démarche doit avoir aussi une dimension "locale" : elle doit reconnaître aux citoyens, à la société civile et aux institutions décentralisées, les plus larges responsabilités.

 

De telles priorités sont à nos yeux supérieures. Elles sont d'un autre niveau que la "préservation de l'environnement" ou "la protection de la planète", à quoi se réduit pour beaucoup l'écologie. En matière d'environnement, nos exigences sont élevées : nous militons pour une toute autre relation à la nature et aux ressources matérielles et pour une mutation de nos manières de consommer, de produire, de vivre. Mais ceci n'est pour nous qu'un volet, politiquement lié aux approches sociales, économiques et éthiques, d'une démarche d'ensemble. Celle-ci constitue la réponse politique à l'urgence – la crise – écologique.

 

2)     Avec vous, nous sommes d'accord sur ceci : les profonds changements économiques et sociaux qui sont devant nous, nous devons les conduire et non les subir.

 

Pour cela, il faut deux choses. D'abord une démarche politique : il s'agit de changer les rapports de force – bien au delà de la distribution des richesses – dans la société occidentale et globale. Ensuite un mouvement politique, qui soit soutenu par une fraction significative des citoyens de ce pays – et plus largement d'Europe – un mouvement respecté, qui joue „dans la cour des grands“. Il doit être radical et solide dans son projet démocratique, ou mieux "citoyen", dans son organisation et son ancrage ; il doit encore être ferme dans ses attitudes, en dépit des vents court-termistes, catégoriels et égoïstes – l'inverse même de la manière dont est gouvernée la France actuelle, où, sur toutes les questions importantes et notamment sur l'environnement, les reculades suivent les rodomontades.

 

3)     Europe Ecologie peut être la réponse, en cette année 2010, à cette attente. Europe Ecologie a fait ses preuves du côté de l'électorat. Elle doit remédier à diverses faiblesses et incomplétudes, liées à l'empirisme heureux qui a présidé à sa naissance et à ses premiers pas. Sa "structuration", et la clarification de sa relation, en son sein, avec les Verts, sont indispensables et urgentes.

 

Face à ces sujets dans lesquels certains amis s'empêtrent, et à propos desquels ils font trop souvent référence à des épisodes passés, nous nous permettons d'adopter une attitude simple mais qui nous apparaît fondatrice :

 

a) Europe Ecologie doit devenir dans les six mois un parti politique de plein exercice ; celui-ci élira, fin 2010, ses organes dirigeants ; l’adhésion à Europe Ecologie donnera le droit à chacune et à chacun de participer démocratiquement à cette démarche.

 

b) Europe Ecologie doit assumer clairement sa filiation avec les Verts et, en même temps, constituer un dépassement des formes obsolètes du parti et du "rassemblement“ basées sur la juxtaposition et la recherche d’équilibres entre des groupes. C’est une dynamique nouvelle qu’il faut créer où chacune et chacun peut adhérer et être partie prenante. Les adhérents des Verts doivent être désormais adhérents d’Europe Ecologie et participer à l'ensemble de ses instances et organes. De même, les militants et sympathisants issus de la "société civile“ doivent être accueillis au sein d’Europe Ecologie dès lors qu’ils se reconnaissent dans ses valeurs fondatrices et doivent participer à l’ensemble des décisions. Cette participation doit être statutairement organisée ; le renouvellement des organes de tout niveau doit être assuré par l'attribution d'une part équitable des sièges aux adhérents récents. Enfin, la parité doit être de règle.

 

c) Europe Ecologie doit être une "coopérative", c'est à dire un mouvement fonctionnant sur le principe "une personne / une voix".

 

d) une charte, énonçant les valeurs fondatrices et résumant le projet d'Europe Ecologie, doit être formellement acceptée par les candidats à l'adhésion et les cotisants. Cette acceptation et cette cotisation seront accompagnées d'engagements politiques et déontologiques.

 

e) un dispositif de transition, permettant de faire vivre le contact entre Europe Ecologie, les électeurs et les sympathisants, comme avec l'opinion publique, doit être organisé dès ce mois de mai 2010 – comme il a commencé à l'être par la mise en place de l’adhésion directe à Europe Ecologie que nous appelions de nos voeux.

 

Sur un mode amical, nous invitons tous les participants à Europe Ecologie à mettre en sourdine leurs tensions et à ne pas se fixer sur des clivages anciens. Le système que nous proposons fait sa place à chacun : il respecte les Verts comme les „non Verts“. En retour, chacun doit tourner la page sur les querelles passées, sans avoir, bien entendu, à baisser pavillon ni sur les convictions qui nous unissent, ni sur l’esprit critique sans lequel la démocratie est menacée.

 

 

4)     Pour les mois qui viennent, nous avons ainsi à conduire une double démarche, d'organisation d'une part, de construction de notre projet, et d'adoption de notre charte, d'autre part.

 

Ces chantiers, sur lesquels nous avons esquissé au début de cette lettre quelques repères, doivent constituer, au cours des prochains mois, l'axe majeur de notre travail commun. Pour leur élaboration, nous devons suivre le calendrier adopté par le CNIR et le CAP de mars 2010. Le projet doit respecter une logique ascendante, partir des territoires, s’appuyer sur les dynamiques et les synergies locales et régionales, associer les militants Verts, les adhérents à Europe Ecologie et les acteurs associatifs. Le processus doit permettre que, progressivement, des idées-forces émergent et s’imposent.

 

Nous devons conduire le travail relatif au projet et à la charte dans un esprit positif et constructif. A chaque obstacle ou difficulté, nous devons essayer de trouver une solution qui permette d'avancer, en vue de construire une démarche politiquement convaincante. Faisons prévaloir cette attitude sur les considérations ou opinions, se référant notamment à nos passés riches et multiples, qui risqueraient d'entraver, de fourvoyer ou de compliquer inutilement le processus.

 

 

5)     D'autres questions de première importance restent à trancher. Au premier rang : les attitudes à adopter dans la perspective des échéances de 2012.

 

Nous vous invitons à laisser ces problèmes de côté pour les six mois qui viennent. Nous les aborderons à partir de la fin de l'automne 2010, c'est-à-dire lorsque, suivant les propositions ci-dessus et le calendrier du CNIR et du CAP, nous aurons adopté notre projet et notre charte, d'une part, et organisé notre nouveau parti, d'autre part. Chaque chose en son temps : si nous sommes d'accord, dans les six mois qui viennent, pour nous consacrer à ces deux tâches, abstenons-nous de nous prononcer sur des sujets qui requièrent que notre mouvement ait été stabilisé et soit en mesure de décider de manière transparente et démocratique. Europe Ecologie, contrairement à d'autres forces politiques éphémères, n'est pas d’abord construit pour porter la candidature d'une personne à l'élection présidentielle, mais bien plutôt pour présenter un projet politique radicalement nouveau, qui rassemble nos concitoyens à chaque élection selon les modalités les plus appropriées à l'avancée de ce projet.

 

6)     Enfin, cher Dany et chère Cécile, tendez-vous la main et asseyez-vous côte à côte, comme le 16 avril lors d'une réunion de travail à Paris. Faites ainsi en sorte que, partout, ceux et celles qui se reconnaissent dans les valeurs d’Europe Ecologie fassent de même. En donnant la priorité au travail interne de construction du projet et au montage de notre future organisation, vous nous inviterez à un travail sérieux et approfondi. Le rendez-vous avec les media, à l'automne prochain, sera d'autant plus réussi que nous aurons, vous et nous tous, sans éclats inutiles, mis l'ouvrage sur le métier et produit des résultats.

 

7)     Dans l'intervalle, il faudra de temps en temps exprimer des positions, par votre bouche ou celle de certains d'entre nous : par exemple sur les retraites, sur le G20, sur l’éducation, sur des événements importants et imprévus. Organisons, s'il vous plaît, pour de telles circonstances, un système de concertation rapide mais efficace qui permette de construire des prises de position concertées ; il faut que tous ceux qui s'expriment au nom d'Europe Ecologie aient le réflexe de s’inscrire dans un collectif. Cette concertation doit se faire de manière souple mais systématique, en articulation avec le Bureau Exécutif. Elle doit permettre à Europe Ecologie, dès maintenant, de jouer dans le débat public le rôle qui revient à la troisième force politique de notre pays. C’est dès aujourd’hui que la crédibilité d’Europe Ecologie se joue. C’est notre capacité à travailler ensemble et à nous exprimer sereinement qui convaincra les citoyens réticents. L’enjeu est trop important à nos yeux pour rater un rendez-vous crucial. Europe Ecologie doit prouver qu’elle est une dynamique qui rassemble et qui convainc.

 

Bon vent à nous tous !

 

Paris et Lyon, le 6 mai 2010

 

 

Robert Lion                                Eric Loiselet                              Philippe Mérieu

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 23:10

 

L'Assemblée nationale a adopté vendredi un article-clé du Grenelle 2 de l'Environnement sur le développement de l'énergie éolienne, à l'issue d'un très long débat lié à la polémique sur le seuil de puissance des nouvelles implantations.

La majorité UMP a finalement reculé sur une des dispositions contestées sur l'éolien, qui aurait imposé un seuil énergétique minimum de 15 MégaWatts pour les nouvelles implantations de fermes.

Cette mesure, introduite en commission par le président UMP de la commission des Affaires économiques Patrick Ollier, a été annulée en séance publique par un amendement rectificatif du même Patrick Ollier.

En revanche, l'Assemblée a maintenu un autre seuil, celui de cinq mâts par nouvelle installation, également voulu par la majorité UMP pour "limiter le mitage" du paysage.

Ce double seuil était dénoncé par les promoteurs de l'énergie éolienne et par les écologistes comme une entrave au développement de cette énergie renouvelable qui, selon eux, pourrait créer 50.000 emplois d'ici 2020.

 

Pendant la discussion dans l'hémicycle, de nombreux députés de tous bords ont estimé que le seuil minimum de 15 MW allait entraîner l'abandon de la moitié des projets en cours, qui n'arrivent pas à ce seuil de puissance.

Ce recul - partiel - de la majorité n'a pas permis l'adoption de l'article à l'unanimité. Il été adopté par 41 voix contre 28, l'opposition PS et Verts votant contre.

Les nouvelles dispositions vont "freiner le développement de l'éolien en France et favoriser les grands groupes", a estimé l'ex-ministre de l'Environnement Yves Cochet (Verts).

L'opposition souhaitait plus de souplesse que le seuil de cinq mâts par nouvelle installation.

Le texte prévoit aussi un "éloignement minimal de 500 mètres" entre les éoliennes et les premières habitations. M. Cochet a jugé que cette définition était "inadaptée" car les contraintes de l'éolien "se gèrent au cas par cas".

Face à la vive polémique de ces dernières semaines sur l'éolien et aux accusations, lancées par la gauche et les associations, de recul du gouvernement sur ses engagements environnementaux, le ministre de l'Environnement Jean-Louis Borloo a promis vendredi devant les députés l'édification d'"au moins 500" mâts par an ("au moins 500 machines électrogènes par an"). Après s'être engagé mercredi à développer les éoliennes en mer...

"A condition que cela ne soit pas les 500 m'as-tu-vu ou les 500 mathusalems", a ironisé le député PS François Brottes.

Le numéro deux du gouvernement s'est engagé "à présenter au Parlement un rapport sur le développement de l'énergie éolienne" dans les trois ans.

Il portera sur "la progression de la puissance des installations" et devra vérifier "la bonne atteinte des objectifs de la programmation pluriannuelle", "par l'installation d'au moins 500 machines électrogènes par an".

Autre mesure contestée par la filière éolienne, qui y voit un autre coup d'arrêt: la soumission des éoliennes au régime des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE).

"L'ICPE, c'est une procédure (datant) de 1810 qui est parfaitement éprouvée, maîtrisée et sécurisée", a dit le ministre en faisant valoir que même les stations-services et les blanchisseries y sont soumises.

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 23:07
Le leader d'Europe Ecologie qualifie la position de la France "hypocrite", accusant le président et son Premier ministre d'avoir conditionné l'aide à la Grèce au respect, par Athènes, de contrats d'armements passés avec Paris.

 

Cliquez ici avec le bouton droit pour télécharger les images. Pour protéger la confidentialité, Outlook a empêché le téléchargement automatique de cette image à partir d'Internet. Daniel Cohn-Bendit accusent Nicolas Sarkozy et François Fillon d'avoir fait pression sur le Premier ministre grec. (AFP) Daniel Cohn-Bendit accusent Nicolas Sarkozy et François Fillon d'avoir fait pression sur le Premier ministre grec. (AFP)
Daniel Cohn-Bendit a accusé, vendredi 7 mai, Nicolas Sarkozy  et François Fillon d'avoir fait pression sur le Premier ministre grec Georges Papandréou. Selon le leader d'Europe Ecologie, ils auraient conditionné l'aide française à la Grèce au respect par Athènes de contrats d'armement souscrits avec Paris.
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L'eurodéputé a expliqué, lors d'une conférence de presse à Paris sur l'avenir du mouvement écologique, avoir rencontré Georges Papandréou "la semaine dernière" alors qu'il était à Athènes. "Je le connais depuis longtemps" a-t-il précisé en relatant sa conversation avec le chef du gouvernement grec.
"C'est quand même incroyable la manière dont les Merkel et Sarkozy de ce monde traitent un Premier ministre grec", s'est-il exclamé. "Dernièrement, M. Papandréou, qui était au sommet de l'Otan, est passé par Paris. A Paris, il y a un certain M. Fillon et un certain M. Sarkozy", a poursuivi  Daniel Cohn-Bendit.
 
Des contrats d'armement qui plombent les déficits grecs
"M. Fillon et M. Sarkozy ont dit à M. Papandréou : Nous allons lever des sommes pour vous aider, mais vous devez continuer à payer les contrats d'armement qu'on a avec vous, signés par le gouvernement Caramanlis", a assuré le leader Verts au Parlement européen.
"Depuis ces trois mois, il y a eu plusieurs milliards de contrats d'armement qu'on a obligé la Grèce à confirmer, Des frégates françaises - 2,5 milliards - que doivent acheter les Grecs; il y a des hélicoptères, il y a des avions, il y a des sous-marins allemands".
A ce propos, Daniel Cohn-Bendit avait lancé, lors d'un débat mercredi au Parlement européen sur l'aide à la Grèce : "Vous êtes complètement fous", à l'adresse de la Commission européenne et des représentants des Etats de l'UE. "Ce que doit faire le gouvernement Papandréou est pratiquement impossible", faisant référence aux sacrifices salariaux et sociaux demandés et fustigeant en outre les dépenses militaires en Grèce, qui plombent les déficits, et "l'hypocrisie" de certains partenaires qui en profitent pour garnir leurs carnets de commande.
"On leur donne de l'argent pour acheter nos armes. On est complètement hypocrites", s'était-il insurgé, en citant les contrats de la France et de l'Allemagne. Il a conclut en demandant à la Commission européenne "un rapport sur les ventes d'armes à la Grèce et à la Turquie ces dernières années, afin qu'il y ait transparence".
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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 23:02

 

Madame, Monsieur,

 

Grâce à votre engagement, l'Appel pour l'Ecole publique vient de franchir le cap des 140 000 signatures. C’est en soi un véritable événement et cela fait d’ores et déjà de cette campagne  un incontestable succès qu’il nous reste à amplifier. Toutes les organisations(*) qui soutiennent cette initiative, vous remercient pour votre engagement.

 

Cette campagne se poursuit jusqu’au 19 juin. Avec votre appui, nous pouvons, d'ici là, rassembler des milliers d’autres signatures pour l’Ecole Publique. Des campagnes  publiques de signatures « papiers » ont lieu actuellement partout en France, et nous avons encore dans notre entourage, des amis, des collègues, des connaissances, des voisins, etc… qui peuvent signer.

 

C’est pourquoi nous vous proposons :

 

-         d’envoyer ou renvoyer le lien de la pétition à des proches, des amis ou des collègues en les invitant à le diffuser à leur tour : http://www.appelpourlecolepublique.fr/.

 

-         d’inviter de nouvelles personnes à signer en utilisant ce lien : http://www.appelpourlecolepublique.fr/transf.php 

 

-         de télécharger la pétition pour l’imprimer et la faire signer autour de vous.

 

Enfin, les organisations signataires vous invitent à réserver votre samedi 19 juin pour « fêter  l’Ecole Publique ». Lors de cette journée un rassemblement de « citoyens-militants » de l’Ecole Publique aura lieu devant les mairies de  toutes les grandes villes et au moins devant celle de la plus grande ville de chaque département. Nous organiserons des lâchers de ballon qui s’envoleront avec un petit carton sur lequel sera imprimé l’ « engagement du 19 juin 2010 » : les dernières phrases de la pétition, commençant par « Nous signataires… ».

 

Très cordialement,

 

Pour l’ensemble des organisations nationales signataires :

(*) DDEN, FCPE, SE-UNSA, UNL, UNEF, LMDE, APAJH, UNSA-EDUCATION, FERC CGT, SNETAA EIL, FGR-FP, CGT EDUC ACTION, FAEN, ADLPF (ASSOCIATION DES LIBRES PENSEURS DE FRANCE), A ET I, SNPDEN, SNIES, UNSA, SNPTES, SUP'RECHERCHE, CNAFAL, ANATEEP, UFAL, SIEN, UNSA LABOS EDUCATION, SNCL, L'APPEL DES APPELS, SNASEN, ADFE, SNMSU, SNPSYEN, GDID, SUDEL, UNSA TECHNICOLOR, FNER, RNCE (RESEAU NATIONAL DES COMMUNAUTES EDUCATIVES), CDPEPP (DEFENSE DE L’ECOLE PUBLIQUE DE PROXIMITE), UDAS (UNION DES ALTERNATIVES SYNDICALES), CONVERGENCE REPUBLICAINE, UNSA MAIF, SGL (SYNDICAT GENERAL DES LYCEENS), FLE ( FRONT DE LUTTE POUR L'EDUCATION), SNEA

 

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